Hostname: page-component-77c89778f8-gvh9x Total loading time: 0 Render date: 2024-07-17T17:00:11.590Z Has data issue: false hasContentIssue false

Culture Contact on the Fringe of Civilization

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

It is natural that the urgent need for systematic study of culture contact should first and most forcibly be felt with regard to areas where the process of ‘civilization’ or modernization is already comparatively far advanced, whether it be in the form of detribalization in urban and industrial districts or of the adaptation of the tribal system among an important and powerful people like the Baganda. In the first place, those areas present the most pressing practical problems and exhibit the most acute symptoms of social, economic, and political strain. In the second place, as a corollary of their accessibility to exotic influences, they are the areas most easily accessible to observers trained and untrained, and their troubles often force themselves on the attention of the civilized world. They have, however, certain disadvantages from the point of view of the student of culture contact, in that, as Miss Mair has shown, the opportunity to study the stages in their development has gone for ever. By careful investigation a useful and reliable, if incomplete, picture can be drawn of the working of the social order just before the torrent of modern civilization broke in upon it, and the comparison between past and present which such a reconstruction makes possible provides us with knowledge which is both necessary for the explanation of existing phenomena and also of the greatest practical value. But just as one cannot tell by looking at the finished product whether a pot has been fashioned from the lump or by the coil method, so, in the absence of proper observation at the time, we cannot reconstruct a picture of the intermediate stages in the creation of the present situation, or ever know the details of the processes whereby native society adjusted itself to some innovations and was dislocated by others.

Résumé

CONTACTS AUX FRONTIÈRES DE LA CIVILISATION

Les auteurs travaillent dans une contrée encore à peu près isolée du monde extérieur par suite de l'absence de communications. Ils sont donc bien placés pour observer les stades consécutifs, dûs au contact avec la civilisation occidentale, par lesquels de nombreuses sociétés africaines ont déjà passé avant que les anthropologistes ne commencent à étudier les différents phénomènes des changements intervenus.

Le pays en question est une large vallée d'environ 7.000 milles carrés habitée par 53.000 personnes parmi lesquelles, il y a deux ans, un certain nombre de femmes adultes n'avaient jamais vu d'Européens. Les moyens de communications extérieurs et internes sont tellement réduits qu'il est presque possible d'indiquer I'allure physique des influences. Pour l'extérieur une route conduit du chemin de fer passant à cent milles de là à travers la partie la plus basse de la vallée; il existe par ailleurs quelques sentiers montant vers les collines. Les commerçants européens et indiens utilisent la route pour venir acheter du riz. Les routes intérieures sont constituées par une artère secondaire contournant un cóté de la vallée, un sentier désert l'autre côté; il y a aussi un réseau de rivières. La route secondaire a été utilisée pour se rendre aux plantations, les sentiers sont empruntés par les employés des marchands de riz, les rivières par les canots indigènes. Il y a aussi des stations missionnaires.

On peut ainsi distinguer différentes zones d'influence et aussi les résultats des diverses influences. L'emploi de la monnaie a conduit certains groupes à s'en procurer en vendant du riz afin de payer leurs taxes. Ils en ont été fournis par ceux qui ont des comptes en banque et achetènt leur nourriture. Les changements apparents sont également discernables dans quelques phénomènes en observant dans des groupes, pris à différents stages, quelle est la proportion des mariages et des divorces. Cette méthode est difficile à suivre à cause de la rapidité avec laquelle des innovations européennes se répandent et annihilent les différences entre les groupes. Dans un an ou deux celles-ci auront probablement cessé d'exister.

Il faut aussi rappeler que les influences d'extérieur tantôt se combinent, tantôt se combattent, les effets de cette situation doivent également être pris en considération ainsi que leurs effets sur les agents non indigènes qui répandent cette culture.

Il est important de rappeler que les réactions générales d'une société a l'égard d'une innovation sont toujours susceptibles d'être affectées par les facteurs personnels souvent difficiles à discerner. A cet égard, lorsque l'administrateur s'adresse à l'ethnologue pour découvrir un processus d'évolution, sa connaissance des phénomènes locaux pourra seule lui permettre de déterminer l'importance du facteur humain dans les cas particuliers.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1935

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Note. This article is the fourth of the series of articles on Methods of Study of Culture Contact which Dr. L. P. Mair is editing.

page 163 note 1 Africa, vol. vii, no. 4.

page 164 note 1 The Ulanga Valley, Tanganyika Territory.