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The Beef-Cattle Trade in Nigeria

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The export of cattle from the northern to the southern provinces of Nigeria is one of the most important internal exports in the Protectorate, and one which offers possibilities of considerable development. It is proposed in this paper to give a summary account of this trade, followed by a more detailed examination of the trade to Umuahia, which is the distributing centre for the eastern provinces.

Résumé

LA COMMERCE DES BESTIAUX EN NIGERIA

L'un des aspects les plus importants du commerce intérieur du Nigeria est représenté par l'exportation de bestiaux qui se fait des provinces du nord vers celles du sud. Le troupeau des provinces septentrionales—qui n'a d'ailleurs jamais été exactement recensé—est évalué à un chiffre oscillant entre trois et cinq millions de têtes. Le gouvernement, pour empêcher la propagation des maladies bovines, exerce un contrôle sur les déplacements du bétail. Les deux principales espèces élevées en Nigeria sont le zébu (bœuf à bosse) et le muturu (bœuf sans bosse); il existe six variétés de zébu, dont l'auteur donne la liste. Les marchés principaux se tiennent dans le sud-ouest, la partie la plus riche du pays; il y arrive à peu près 145.000 têtes de bétail chaque année, qui viennent pour la plupart des provinces du nord, mais aussi du Niger français. Dans le sud-est, l'activité commerciale est plus restreinte, et il ne s'y vend guère que 50.000 têtes de bétail par an. Dans cette région, c'est Umuahia qui est le principal marché; à peu près la moitié du bétail qui s'y vend arrive des territoires français, et les marchands qui l'ont amené échangent leur argent contre des ballots d'étoffe, avant de repartir, qui par chemin de fer, qui par camion, ou, d'où terminise le chemin de fer, bien à pied, accompagnés de porteurs. L'auteur donne des détails intéressants sur les marchés qui se font à Umuahia. Le commerce des bestiaux en Nigeria n'a pas l'ampleur qu'on attendrait, étant donné le chiffre de la population, et il serait désirable de le voir augmenter pour que la quantité de protéine absorbée par la population atteigne un chiffre normal. Actuellement, les habitants consomment peu de viande, laquelle demeure, pour la plupart d'entre eux, un article de luxe. L'auteur termine son article en indiquant des méthodes qui pourraient augmenter le cheptel de la colonie.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1946

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References

page 29 note 1 The writer is indebted to Mr. J. McCulloch, Veterinary Officer, for assistance in classifying types of Nigerian cattle and to Mr. J. Martin, Veterinary Officer, for information on the Ilorin cattle trade. The map which accompanies this article is based on the Nigerian Veterinary Map, 1937.

Note: The views expressed in this article are those of the author and not necessarily of the Nigerian Government. EDITOR.

page 33 note 1 This figure is an estimate as no control post has been established there. It is based on the Enugu slaughter-housefiguresof 140 a week with an allowance of 5,000 for cattle slaughtered outside Enugu.

page 34 note 1 Prices paid for cattle in Umuahia in 1944 ranged from £3 for an undersized beast to £13 for a large and well-covered one. The majority sold for between £5 and £9.

page 36 note 1 In 1944 compulsory flaying of hides was intro-duced into the Umuahia area by government order.

page 36 note 2 138,000 tons were imported in 1937.

page 36 note 3 Made up as follows: Onitsha province 500,000, Owerri province 1,600,000, Calabar province 900,000.

page 37 note 1 The former involves the growing of fodder crops for fattening the beasts, the latter necessitates fly-proof byres.