Hostname: page-component-84b7d79bbc-l82ql Total loading time: 0 Render date: 2024-07-30T08:17:42.239Z Has data issue: false hasContentIssue false

Secondary Marriage in Northern Nigeria1

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

During the past fifty years certain interesting marriage practices have been reported for various tribes in Northern Nigeria by a number of writers, but so far not much attention has been directed towards classification and analysis of the institutions concerned. This is attempted in the present paper, mainly on the basis of field-work among two tribes of Zaria Province, Northern Nigeria—the Kadara and the Kagoro—both of which practise an institution here referred to as secondary marriage, though their cultures are otherwise strikingly different.

Résumé

MARIAGE SECONDAIRE DANS LA NIGÉRIE DU NORD

L'auteur de cet article émet la suggestion que des études ethnologiques peuvent apporter une contribution pratique à la solution des problèmes administratifs, surtout si les résultats des recherches des ethnologues peuvent être établies et analysées par rapport à un recueil général de données sociologiques. Pour démontrer sa thèse, il présente une analyse comparative de l'institution connue sous le nom de ‘mariage secondaire’, ainsi qu'il est actuellement, ou, tout au moins comme il était récemment, pratiqué par deux tribus de la Province de Zaria de la Nigérie du Nord—les Kadara et les Kagoro. La caractéristique essentielle de l'institution est qu'une femme peut contracter deux manages, ou davantage, concurremment, qui sont tous valables et socialement reconnus; tous accompagnés des rites appropriés, exigeant des conditions économiques déterminées et résultant en des effets définitifs sur le statut et la légitimation des enfants. Le premier mariage n'est en aucune façon annulé par le second, et, en outre, les droits acquis par le premier mari, en ce qui concerne la personne de sa femme et ses enfants, ne sont pas invalidés par le second mariage. Après son second mariage, la femme, avec la connaissance et le consentement de son second mari, fait de temps en temps des visites à son premier mari, et à la mort de ce dernier, elle revient en héritage à l'un de ses parents.

Des détails divers de procédure: à savoir les règles ayant trait au statut légal des enfants, aux paiements et services qui sont exigés à l'occasion des fiançailles, des restrictions concernant le choix d'un second mari, sont différents dans les deux tribus. De plus, étant donné les différences dans les structures sociales des deux tribus, les caractéristiques particulières de mariage secondaire, qui sont communes aux deux tribus, peuvent avoir des répercussions variables et peuvent influer sur des groupes de gens différents. Ces ressemblances et ces différences sont examinées et analysées en détail.

L'institution de mariage secondaire a été défendue récemment par l'Administration, et il en a résulté des effets de grande portée, mais non prémédités, dont les plus importants sont: une diminution dans les premiers manages, un accroissement de leur instabilité, une augmentation dans le nombre des mâles non mariés et des divorces plus nombreux. L'auteur cherche à démontrer le lien entre ces faits et la perturbation dans les rapports sociaux dont l'institution de mariage secondaire assurait autrefois l'intégration.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 23 , Issue 4 , October 1953 , pp. 298 - 323
Copyright
Copyright © International African Institute 1953

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 298 note 2 Ames, C. G. 1934. Gazetteer of Plateau Provience Jos, Nigeria.Google Scholar

Meek, C. K. 1925. Northern Tribes of Nigeria, London, vol. i, pp. 188219.Google Scholar

Meek, C. K. 1931. Tribal Studies in N. Nigeria, London, vol. ii, pp. 1219.Google Scholar

Temple, C. L. 1922. Notes on the Tribes of N. Nigeria, Lagos.Google Scholar

Tremearne, A. J. N. 1912. ‘Notes on some Nigerian head-hunters’, JRAI, vol. xlii, pp. 136200.Google Scholar

Tremearne, A. J. N. 1912. The Tailed Head-hunters of Nigeria, London.Google Scholar

page 298 note 3 Forde, Daryll, Applied Anthropology in Government: British Africa. Inventory paper for Wenner-Gren Foundation International Symposium on Anthropology, New York City, 1952. (Unpublished.)Google Scholar

page 299 note 1 Ibid.

page 304 note 1 Meek, 1931, vol. ii, pp. 1–4.

page 319 note 1 Meek, C. K., The Northern Tribes of Nigeria, London, 1925Google Scholar —here referred to as ‘Meek, 1925’. Meek, C. K., Tribal Studies in Northern Nigeria, London, 1931Google Scholar —here referred to as ‘Meek 1931’.

page 319 note 2 Meek, 1925, vol. i, p. 197.

page 319 note 3 Ibid., pp. 197, 198.

page 319 note 4 Ibid., pp. 198–9.

page 320 note 1 Meek, 1925, vol. i, p. 197.

page 320 note 2 Ibid., p. 198, footnote 1.

page 320 note 3 Ibid., p. 199.

page 320 note 4 Ibid., p. 200.

page 320 note 5 Ibid., p. 208.

page 320 note 6 Ibid., p. 206.

page 320 note 7 Ibid., pp. 215–16.

page 320 note 8 Ibid., p. 216.

page 320 note 9 Meek, 1931, vol. ii, p. 154.

page 321 note 1 Meek, 1951, vol. ii, p. 4.

page 321 note 2 Ibid., pp. 90–99 esp. pp. 91–94.

page 321 note 3 Ibid., p. 91.

page 321 note 4 Ibid., p. 205.

page 321 note 5 Ibid., p. 21.

page 321 note 6 Ibid., pp. 4, 23, 95, 102, 112, 114, 205, &c

page 321 note 7 Ibid., pp. 89, 104, 137, 147, &c.

page 321 note 8 Ibid., pp. 21, 24-25, 132-3, 147, 192, &c.

page 321 note 9 Ibid., pp. 20, 23, 91, 95, 121, 152, &c.

page 321 note 10 Ibid., pp. 4, 21, 23, 44, 78, &c.

page 321 note 11 Ibid., p. 21.

page 322 note 1 Meek, 1931, pp. 189–204, esp. p. 192.

page 322 note 2 Meek, 1925, vol. i, p. 216.