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Headmanship and the Ritual of Luapula Villages

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

This article is intended primarily as a contribution to the study of the village headman in British Central Africa. While most reports from the area have paid attention to the headmanl's structural position, this has been specifically considered by Gluckman, Barnes, and Mitchell in ‘The Village Headman in British Central Africa’ (Africa, xix, no. 2, 1949) and, more recently, by Mitchell in his forthcoming analysis of The Yao Village. The closely related question of the values attached to village life has received attention notably from Prof. M. Wilson in Good Company.

Résumé

L'OFFICE DE CHEF ET LE RITUEL DANS LES VILLAGES DE LA VALLÉE DU LUAPULA

Le village constitue la plus petite unité politique parmi les peuples de la vallée du Luapula de la Rhodésie du Nord. Afin d'être reconnu comme tel par le Chef du District et par l'Administration, un village doit comprendre un minimum de 10 contribuables. L'importance des villages varie, mais, presque toujours, ils consistent de 20 à 40 foyers. Le chef du village est membre du matrilignage qui est considéré comme étant ‘propriétaire’ du village. Le droit de succession à l'office de chef est assigné à ce matrilignage dont, dans tous les cas, certains membres habitent le village, bien que d'autres soient dispersés ailleurs. D'autres groupes ayant des liens de parenté plus ou moins proches avec le chef, peuvent se joindre au village si celui-ci jouit d'une bonne réputation en ce qui conceme le bon accord, la prospérité et l'absence de maladie. Le nom et l'identité d'un village subsiste, ainsi que son emplacement. Quelquefois, cependant, un village tout entier peut être déplacé; par contre, la population d'un village change constamment au fur et à mesure du départ des gens pour diverses raisons, ou de leur installation dans le village. Le but de chaque chef est d'attirer des gens à son village et de les retenir lorsqu'ils s'y installent. Tous les rituels du village décrits dans cet article constituent des moyens de protéger un village des malheurs, d'augmenter sa prospérité et de maintenir à l'intérieur le bon accord, afin de lui permettre d'acquérir et de garder une bonne réputation et de faire accroître sa population. La bonne ou mauvaise renommée sont également attribuées à la personnalité du chef, malgré le fait, ainsi que le signale l'auteur, que son pouvoir politique soit minime et que son autorité, en ce qui concerne les affaires pratiques, s'étende uniquement sur les membres de son propre matrilignage; en outre, ceux-ci peuvent comprendre des hommes plus anciens que lui-même et il est obligé de suivre leurs conseils. L'importance du chef dépend donc, en dernier ressort, du degré de succès avec lequel il accomplit les rituels du village. La femme du chef joue un rôle important dans ces rites; elle l'aide à enterrer le nshipa, qu'il faut établir chaque fois qu'un nouveau village est créé, ou qu'un ancien village est déplacé. Son pot de mariage (nongo), dans lequel elle et son mari se lavent après des rapports sexuels, rend efficace la calebasse utilisée pour la purification du village après un décès ou un malheur. Après la mort du chef, ou de sa femme, le village est purifié par un sorcier et un gardien est nommé par les aînés du matrilignage du chef jusqu'à ce qu'un autre chef ait été installé ou que le chef ait trouvé une autre épouse.

Par suite de la nature spécifique des villages de la vallée du Luapula, où les habitants ne sont pas attachés par des liens puissants de parenté, ou par des intérêts communs religieux ou économiques, les rituels du village constituent le principal facteur d'intégration et le village manifeste plus clairement sa qualité d'unité par rapport aux rituels.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1956

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References

page 2 note 1 Field-work on which this paper is based was undertaken during 1948–51 for the Rhodes-Livingstone Institute. This article has been read and criticized in the course of preparation by most officers of the Institute, to whom I am grateful for comments. Fuller accounts of village composition, and of the historical build-up of the country, may be found in my Kinship and Local Organisation on the Luapula, Communications from the Rhodes-Livingstone Institute no. 5; and History on the Luapula, Rhodes-Livingstone Paper no. 21.

page 2 note 2 Good Company: A study of Nyakyusa Age-Villages, London, 1951. It is clear that the nearby Bemba have village ritual that presents some analogies (cf. Richards, , Land, Labour and Diet in Northern Rhodesia, 1952, p. 238).Google Scholar The fullest comparable material is in Junod's account of the Thonga, , The Life of a South African Tribe, 1927, vol. i, pp. 288 ff.Google Scholar

page 5 note 1 This tree was formerly used for making bark-cloth. It gives the best shade of any tree on the Luapula. It is the ‘royal’ tree of the Lunda, who were told, when they left Mwata Yamvwa's capital in the west, to plant it wherever they might conquer.

page 7 note 1 Generally speaking, animals met in the bush are thought to be natural phenomena, but man-eating lions which enter villages, and even attack houses, are sent by sorcerers.

page 9 note 1 Abantu ntongwe shilewila lubali; abantu nga mafuta baleitika.