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Découverte de la Khazarie

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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” Pour retrouver Troie, Schliemann n'a eu qu'à suivre une voie déjà tracée- Le document qu'il a utilisé, la description d'Ilion par Homère, bien qu'il fût rédigé en hexamètres et non pas en langage scientifique, était toutefois complet et méritait pleinement confiance. Cependant, en ce qui nous concerne, à quelle source se référer pour la recherche des vestiges de la Khazarie ? Nous ne disposons que d'un ensemble d'indications contradictoires dont la plupart, en dépit de leur valeur apparente, se révèlent, à l'étude, être des lieux communs dont la forme varie suivant le langage scientifique de leur époque respective. Il faut donc reprendre les recherches et par une autre voie. »

Type
Les Domaines de L'Histoire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1970

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References

1. Gumilev, L. N., Otkrytie Khazarii (istoriko-geografiieskij etjud) (Découverte de la Khazarie, étude historique et géographique), Moscou, Éditions Nauka, 1966, 192 p.Google Scholar, in-16 (20 x 13 cm). Un assez large exposé des résultats de ses recherches est donné par Gumilev, M. dans l'article « New Data on the History of the Khazars », Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hungaricae, t. 19, 1967, pp. 61103 Google Scholar.

2. Got'e, J. V., « Khazarskaja kul'tura », Novyj Vostok, n os 8-9, Moscou, 1925, p. 292 Google Scholar.

3. Rossija i Azija, Saint-Pétersbourg, 1876, p. 66. Voir aussi S. SZYSZMAN, « Le roi Bulan et le problème de la conversion des Khazars », Ephemerides Theologicae Lovanienses, t. 33, 1957, pp. 68-76 ; du même auteur, « Les Khazars. Problèmes et controverses », Revue de l'histoire des religions, t. 152, 1957, pp. 174-221 ; S. Szyszman et J.-M. Maone-Rouchaud, « Développement en Europe des études sur les Khazars », Actes du XIe Congrès international des études byzantines, Munich, 1958, pp. 604-608.

page 819 note 1. En particulier, selon M. Gumilev, c'est pendant ces périodes que les nomades de la haute Asie, favorisés par les conditions naturelles, ont renforcé leur potentiel économique et militaire. Ainsi Attila et Gengis Khan ont pu organiser leurs armées, disciplinées, bien instruites et appuyées sur de solides arrières. M. Gumilev rejette l'hypothèse selon laquelle la famine serait à l'origine des invasions venues de la haute Asie. Selon lui, les peuples affaiblis par la famine ne sont pas capables de conquêtes. Il nous semble, cependant, qu'à ce sujet s'imposeraient des recherches plus détaillées et des vérifications chronologiques. Toutefois, cette question secondaire ne retire rien au mérite de M. Gumilev quant à l'identification des sites khazars (voir plus bas).

page 820 note 1. D'autres théories expliquent différemment le mécanisme des changements de climat. Voir à ce sujet Pédelaborde, P., « Les oscillations climatiques », L'information géographique, 1957, pp. 154159 CrossRefGoogle Scholar ; du même auteur, « La phase actuelle de notre climat », Le climat du bassin parisien. Essai d'une méthode rationnelle de climatologie physique, Paris, 1957, pp. 403-424. Récemment, l'ensemble du problème a été repris par Le Roy Ladurie, E., Histoire du climat depuis l'an mil, Paris, 1967 Google Scholar.

page 821 note 1. Pour le problème des descendants actuels des Khazars, voir Revue de l'histoire des religions, t. 152, 1957, pp. 213-219.

page 821 note 2. Pour cette muraille voir l'article cité ci-dessus, pp. 200-201.

page 821 note 3. M. V. B. Vinogradov a essayé de minimiser l'importance des découvertes faites par M. Gumilev et de nier l'identification du site découvert par lui avec la place forte de Semender. Voir « Otkryt li Semender ? », Istorija SSSR, 1968, n° 4, pp. 232-233 et la réponse de Gumilev, M. « Gde ie togda Semender ? », ibidem, 1969, n° 3, pp. 242243 Google Scholar.

page 821 note 4. Istorija Khazar. The History of the Khazars, Leningrad, 1962.

page 821 note 5. Ocerki drevnejiej istorii Khazar. Études d'histoire ancienne des Khazars, Leningrad, 1936.

page 821 note 6. Les attaques dont il a été l'objet étaient, il faut l'affirmer, inspirées par des motifs extrascientifiques. Voir Revue de l'histoire des religions, t. 152,1957, p. 176, n. 2 et p. 210, n. 1.

page 822 note 1. « Trudy Volgo-Donskoj arkheologiëeskoj ekspedicii », 3 volumes, Materialy i issledovanija po arkheologii SSSR, nos 62, 75, 109, Moscou-Leningrad, 1958, 1959,1963.

page 822 note 2. Liber Cosri, Bâle, 1660. Cette édition a été pendant assez longtemps la seule source d'information sur les Khazars accessible au monde occidental.

page 822 note 3. Istoriceskie sud'by evrejskogo naroda v Rossii, Petersbourg, 1919, p. 117 et suiv. L'ouvrage de Berlin, publié en Russie pendant la guerre civile, a eu une très faible diffusion.

page 822 note 4. Evrejsko-khazarskaja perepiska v X veke, Leningrad, 1932. L'ensemble des textes connu sous le nom de Correspondance khazare est composé actuellement de trois pièces principales : 1° Lettre de Hasdaï, vizir du Calife, adressée au roi khazar Joseph ; 2° Réponse du roi et 3° Anonyme de Cambridge, fragment découvert au xxe siècle, dont l'auteur et le destinataire sont inconnus. Au cours des temps, plusieurs autres fragments mineurs ont été ajoutés à ce dossier. Kokovcov a donné la meilleure édition de la Correspondance khazare et l'a fait précéder d'un état des recherché

page 823 note 1. Beitrâge zum Chazarenproblem, Breslau, 1938.

page 823 note 2. Ces noms de Nagy Kunsag et de Kis Kumag ont été conservés jusqu'à nos jours. (On trouve aussi de nombreux termes d'origine comane dans la toponymie et l'anthroponymie hongroises.)

page 823 note 3. Les familles des princes russes et comans étaient unies par des alliances si nombreuses qu'on peut dire qu'une seule dynastie régnait en Europe de l'Est. Voir, par exemple, l'Histoire de Karamzin, N. M.. Voir aussi Rassovsky, D. A., « Polovcy, IV. Voennaja istorija Polovcev », Annales de l'Institut Kondakov (Seminarium Kondakovianum), XI, Beograd, 1940, pp. 95128 Google Scholar.