Book contents
- Frontmatter
- Foreword
- Avant-propos
- Acknowledgements
- Remerciements
- Contents
- Part I Introductory Synthesis and Analyses: 1ÈRE Partie Synthèse ET Analyses Introductives
- Part II Themes: 2ÈME Partie Thèmes
- Part III National Reports: 3ÈME Partie Rapports Nationaux
- Appendix The Bangkok Rules: Annexe Règles De Bangkok
- The International Penal and Penitentiary Foundation: History and Purpose
Avant-propos
Published online by Cambridge University Press: 25 September 2018
- Frontmatter
- Foreword
- Avant-propos
- Acknowledgements
- Remerciements
- Contents
- Part I Introductory Synthesis and Analyses: 1ÈRE Partie Synthèse ET Analyses Introductives
- Part II Themes: 2ÈME Partie Thèmes
- Part III National Reports: 3ÈME Partie Rapports Nationaux
- Appendix The Bangkok Rules: Annexe Règles De Bangkok
- The International Penal and Penitentiary Foundation: History and Purpose
Summary
La communauté internationale a longtemps coopéré à l’élaboration de normes communes en matière de traitement des délinquants. Les efforts consentis par la Commission internationale pénale et pénitentiaire (CIPP), en collaboration avec la Société des Nations, puis le travail de la Fondation internationale pénale et pénitentiaire (FIPP), ont mené à l'adoption du premier ensemble de règles internationales en 1955, à savoir les Ensemble de règles minima pour le traitement des détenus (ERMTD). L'adoption de ces règles marque une étape déterminante dans la garantie d'un traitement fondé sur les droits pour ceux qui sont privés de liberté.
Pendant plus de cinq décennies, l'ERMTD fut considéré comme une référence ultime de bons principes, généralement acceptés, qui sous-tendent le traitement des prisonniers et la gestion des institutions pénitentiaires. Nous assistons cependant à une prise de conscience internationale de l'absence dans le système de justice pénale d'une reconnaissance des besoins specifiques aux femmes. Les détenues du monde entier partagent des antécédents communs qui déterminent la façon dont elles aboutissent en prison. Nombreuses sont celles qui partagent un passé commun de maltraitance et de traumatismes, d'opportunités d’éducation et de travail limitées. Certaines sont marquées par la toxicomanie et des problèmes de santé mentale et / ou physique. En l'absence d'aide et de traitement specifique au genre, les détenues risquent la revictimisation en prison et la rechute dans la délinquance dès leur sortie.
L'adoption par l'Assemblée générale des Nations-Unies, en décembre 2010, des « Règles des Nations Unies concernant le traitement des détenues et l'imposition de mesures non privatives de liberté aux délinquantes », également appelées « Règles de Bangkok » constitue un changement de paradigme dans la perspective des établissements pénitentiaires pour les femmes. Les Règles de Bangkok tiennent compte des standards et des normes existants, notamment l'ERMTD et les Règles minima des Nations Unies pour l’élaboration de mesures non privatives de liberté (Règles de Tokyo), tout en intégrant des éléments de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l'enfant.
Depuis leur adoption, les Règles de Bangkok ont été promues et appliquées dans divers pays. Au cours des cinq dernières années, nous avons constaté que des efforts étaient consentis dans le but d'améliorer la législation et les pratiques.
- Type
- Chapter
- Information
- Women in PrisonThe Bangkok Rules and Beyond, pp. vii - viiiPublisher: IntersentiaPrint publication year: 2017