En France, les effluents générés par des personnes traitées
et hospitalisées en médecine nucléaire doivent être collectés dans
des cuves de décroissance avant leur rejet dans le réseau d’assainissement,
en accord avec les limites règlementaires définies. Un modèle utilisant
une série d’exponentielle décroissante a été mis au point permettant
de simuler l’évolution de l’activité volumique dans les cuves de décroissance.
Ainsi son utilisation permet d’optimiser le nombre et la capacité
des cuves par rapport à l’activité médicale actuelle ou future.
En outre, ce modèle est très modulable puisqu’il intègre comme variables :
la période physique du radioélément, le volume total de chaque cuve,
l’activité excrétée par patient, le volume total d’effluents générés
par patient durant son séjour en chambre blindée, le nombre de patients
pris en charge lors de chaque semaine et le nombre de semaines avant
la mise en décroissance de la cuve. Par ailleurs, les simulations
avec ce modèle montrent qu’à activité médicale équivalente, il est
possible de travailler soit avec 2 grandes cuves soit avec 3 cuves
ayant une capacité réduite de 50 %. L’utilisation de plusieurs petites
cuves permet en outre de maintenir la rotation des cuves de décroissance
en cas de mise hors service d’une d’entre elles.