This paper presents a comprehensive survey of the tritium content of “reference waters”in real working conditions by French laboratories involved in environmental monitoring.Reference waters are virtually tritium-free waters used to determine blanks for theanalytical system and to check for any contamination. It is therefore crucial to be sureof the low tritium content of these waters as this can limit the sensitivity and accuracyof the measurements. Water from the commercial brand “Abatilles” is widely used in Frenchlaboratories and nine samples were analyzed in this study. Three samples from other deepaquifers were also included. The results all range from 0.004 ± 0.004 Bq/kg to 0.175 ± 0.011 Bq/kg, well below the 0.5Bq/kg advised by the French Safety Authority. The spread of the results can mainly beattributed to contamination through plastic during bottle storage. As expected, twosamples from demineralized tap water showed higher tritium activities (0.3–0.35 Bq/kg).Both waters are suitable as reference water for routine monitoring (DL of about 10 Bq/kg)but should be used with caution for activities in the Bq/kg range.

Within the last ten years there has been increasinginterest in tritium behaviour and distribution in the environment.This is based partly on empirical findings that tritium dischargedmostly as HTO can become transformed into organic forms in environmentalsamples. An international workshop was convened in France in 2012 togather the scientific community interested in organically boundtritium to share their experience and to establish a current stateof knowledge. This paper summarises the outcome of the workshop,which aimed to improve skills concerning OBT (OrganicallyBound Tritium) determination, transfer and behaviour in the environment.In order to improve OBT measurement credibility,it was decided to conduct and promote OBT analysisthrough inter-laboratory exercises. This practice will reduce uncertaintyin OBT analysis results, providing better OBT modelvalidation data and public dose assessments.

La mesure du tritium sous ses différentes formes (gaz (HT), eau (HTO), ou solide(hydrures)), est une étape importante pour l’évaluation des risques sanitaires etenvironnementaux associés et in fine son estimation dosimétrique. Dansles échantillons du règne végétal ou animal, le tritium est associé à la fraction eaulibre et est inclus dans les composés organiques sous forme de tritium organiquement lié(TOL). Dans ce cas, 2 formes existent : (i) la fraction dite échangeable ou labile (TOL-E)liée à des atomes d’oxygène et d’azote ; (ii) la fraction dite non échangeable (TOL-NE)liée aux atomes de carbones. La technique de référence pour l’analyse du tritium est lascintillation liquide permettant de mesurer des concentrations de l’ordre de quelquesBq.L-1. Les normes (AFNOR, ISO) publiées à ce jour ne concernent quel’analyse du tritium dans l’eau. Seule une méthode CETAMA aborde la mesure du TOL dans desmilieux biologiques. Cette méthode a été testée depuis 2001 via descircuits d’intercomparaisons sur des échantillons d’herbe prélevés dans l’environnement.Concernant l’analyse du tritium dans les eaux, les principaux points forts sont lafiabilité de cette analyse pour des concentrations de l’ordre de 1 Bq.L-1, larobustesse et la simplicité de mise en œuvre. Les points faibles sont essentiellement liésà des problèmes de bruit de fond, de conservation et de contamination des échantillons.Concernant l’analyse du TOL, l’analyse est fiable pour des valeurs de l’ordre de 50Bq.kg-1 d’échantillon frais. Les points faibles sont des problèmes decontamination, de reproductibilité, de temps d’analyse (2 à 6 jours) et l’absence dematériaux de référence. La difficulté à ce jour est la séparation entre TOL-E et TOL-NEqui doit être validée expérimentalement.

Radionuclides can occur in the environment either through chronic releases of nuclear facilities, or due to incidents or accidents. In order to study there behaviors in the environment (migration, retention, transfer, ...) and in human organisms (metabolism, retention, excretion), it is of prime importance to know their solution chemistry, and more particularly thermodynamic equilibrium constants, allowing to calculate their speciation. In fact, speciation governs the migration, the bioavailability and the toxicity of elements. Moreover, this knowledge is also of great interest for decorporation or decontamination purposes. In this framework, a CEA working group on speciation has been created in order to share data both on thermodynamic constants and on analytical speciation methods, interesting chemists, environmentalists and biologists. It has been focused, in a first time, on actinides and a choice of specific ligands considered to be most representative of environmental and biological media. The thermodynamic database used is BASSIST (developed by CEA) in interaction with the speciation model JCHESS. Different examples are then presented on the selection of data (thermodynamic constants, ligands of interest) through benchmark exercises to test our state of knowledge in this area. Also, analytical methods to determine thermodynamic constants or direct speciation are discussed.

Interactions between uranium and target cells: Example of UO4 particle transformation within alveolar macrophages.Interactions between uranium and target cells: examples of UO4 particle transformation within alveolar macrophages. 
The understanding of the mechanisms involved in the in vivo dissolution of inhaled particles is necessary to improve the model for determining the parameters. With that perspective, theintracellular transformation of UO4 particles has been investigated. Indeed, very few is known about this compound encountered in the nuclear fuel cycle. After instillation of UO4 particles in rats,alveolar macrophages and lung tissues have been observed. The particles break up very quickly in ultrafine particles and in some cases, this mechanism is accompanied by the formation of uranylphosphate needles. This phenomenon takes place at very early stage, i.e., within the first 24 hours after the instillation. Particles phagocytised by macrophages in vitro have been observed afterinclusion of the cells directly on the culture dish. These observations have confirmed the corrosive action exerted by the macrophages on the UO4 particles.

La connaissance du devenir chimique de l'uranium en milieu biologique réclame des études plus approfondies pour comprendre le comportement de l'uranium dans l'organisme. La caractérisationdes différentes formes complexées de l'ion uranyle peut être améliorée en combinant deux techniques : la Spectrofluorimétrie Laser à Résolution Temporelle (SLRT) et l'Electrophorèse Capillaire(EC). En effet, l'EC, adoptant le mode de Focalisation IsoElectrique (CIEF), permet la séparation des complexes suivant leurs points Isoélectriques (pI) tandis que la SLRT est une méthode despéciation à bas niveau qui rend possible l'identification des complexes de l'ion uranyle au moyen de la résolution temporelle et de la déconvolution spectrale. Les résultats qui concernent aussibien les systèmes inorganiques (phosphate, bicarbonate) que les systèmes biologiques (citrate, transférine) sont présentés et discutés. La complexation uranium - transférine est mise enévidence par l'utilisation de l'EC en mode CIEF.

La Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), dans ses nouvelles recommandations, propose l'utilisation de paramètres déterminés expérimentalement pour effectuer uncalcul de dose efficace par unité d'incorporation (DPUI) spécifique pour chaque composé. Le but de cette étude est de définir une méthodologie (techniques d'analyse, test in vitro de dissolutionet test in vivo sur rats) permettant d'accéder à ces données et de présenter les méthodes de calcul utilisées, comme le logiciel GIGAFIT pour l'interprétation des données de transfert sanguin, etle logiciel LUDEP pour le calcul de dose. Ce travail a permis de déterminer pour un composé UO2 (uranium appauvri), utilisé dans la fabrication du combustible MOX, les principaux paramètresphysico-chimiques et biologiques qui entrent dans le calcul de dose : le Diamètre Aérodynamique Médian en Activité ou DAMA de 6,5 microns; la Surface Spécifique SS= 2,68 m2.g-1; et lesfraction et taux de transfert sanguin respectivement fr, entre 2,5% et 44,4%, Sr, entre 0,09 et 1,7 j-1, et Ss, entre 6,4x10-4 et 1,5x10-3 j-1. Ces résultats intégrés dans LUDEP conduisent à une DPUI spécifique par inhalation pour ce composé UO2 égale à 2,84x10-6 Sv.Bq-1.

La Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR), dans ses nouvelles recommandations, propose l'utilisation de paramètres déterminés expérimentalement pour effectuer uncalcul de dose efficace par unité d'incorporation (DPUI) spécifique pour chaque composé. Le but de cette étude est de définir une méthodologie (techniques d'analyse, test in vitro de dissolutionet test in vivo sur rats) permettant d'accéder à ces données et de présenter les méthodes de calcul utilisées, comme le logiciel GIGAFIT pour l'interprétation des données de transfert sanguin, etle logiciel LUDEP pour le calcul de dose. 
Ce travail a permis de déterminer pour un composé UO2 (uranium appauvri), utilisé dans la fabrication du combustible MOX, les principaux paramètres physico-chimiques et biologiques quientrent dans le calcul de dose : le Diamètre Aérodynamique Médian en Activité ou DAMA de 6,5 μm; la Surface Spécifique SS= 2,68 m2.g-1; et les fraction et taux de transfert sanguinrespectivement fr, entre 2,5% et 44,4%, Sr, entre 0,09 et 1,7 j-1 , et Ss, entre 6,4 10-4 et 1,5 10-3 j-1. Ces résultats intégrés dans LUDEP conduisent à une DPUI spécifique par inhalation pour ce composé UO2 égale à 2,84 10-6 Sv.Bq-1.

Le développement en France d'un nouveau procédé d'enrichissement par laser de l'uranium nous a conduits à étudier en situation industrielle les risques radiotoxiques liés à la formation d'un aérosol de type UO2+Umétal. Le but de ce travail est de déterminer pour ce mélange d'oxydes d'uranium les paramètres physico-chimiques et biocinétiques spécifiques à ce composé et nécessaires ultérieurement pour le calcul de dose, ceci en fonction du nouveau modèle pulmonaire décrit par la CIPR 66. Les résultats concernant les mesures de diamètre aérodynamique médian en activité (DAMA) donnent des valeurs comprises entre 5,2 et 10 µm avec jusqu'à 20 % de particules inférieures à 1 µm, tandis que les concentrations au poste de travail varient de 1,8 à 125 Bq m-3 et le calcul des périodes biologiques conduit à 48 j pour les tests de dissolution in vitro et à 77 j pour les expériences d'inhalation in vivo, les valeurs de taux de dissolution obtenues permettent d'affirmer que ce composé est de type W suivant la classification de la CIPR 30 et de type M suivant la CIPR 66.

L'expérience acquise à Comurhex Narbonne dans la surveillance de l'expositiondes travailleurs à des composés industriels de l'uranium nous a permis de développerune méthode d'évaluation des risques au poste de travail. Cette méthodeappliquée à l'UF4 comporte 4 étapes :1. la connaissance des caractéristiques physico-chimiques du composé (densité,surface spécifique, spectrométrie X et enrichissement) ;2. l'évaluation des concentrations au poste de travail ainsi que la granulométrie ;3. la solubilité in vitro dans des solutions biologiques synthétiques de type Gambleavec l'étude des effets de certains éléments comme l'oxygène ou les ionssuperoxydes O[math] ; ceci permettra de définir la solubilité du composé en terme dedissolution suivant la classification CIPR (D, W, Y) ;4. la surveillance radiotoxicologique à l'aide d'examens de routine dans les urineset de compléments de mesures par le dosage des selles et par des anthropogammamétries.Les résultats et données actuelles sont présentés.