En 1988, à l'initiative de la Commission des Communautés européennes, un
groupe d'experts européens a réalisé une étude visant à optimiser l'information
diagnostique contenue dans un cliché radiographique ainsi que l'irradiation des
patients soumis aux examens de radiodiagnostic. Dans ce cadre, une enquête a
été effectuée auprès de 900 patients examinés dans 24 services de radiologie
en Europe et des données ont été recueillies pour les examens radiologiques
suivants : thorax, crâne, colonne lombaire, bassin, appareil urinaire et sein. Les
principaux résultats de cette enquête sont présentés. Les techniques radiologiques
utilisées au cours de ces examens ainsi que les doses à l'entrée mesurées
directement sur les patients sont analysées. Sur la base d'une "note médicale"
définie par un groupe de radiologues, chaque incidence radiologique a été évaluée
en vue de rechercher la technique d'examen "optimale". Une telle
approche a nécessité la prise en compte des différents paramètres physiques
qui influencent les doses reçues par les patients et la qualité des images
radiologiques (kVp, exposemètre automatique, classe de sensibilité des couples
film-écran...).