Une enquête a été réalisée en 1995, afin d’appréhender le niveau de connaissance des
Suisses sur le thème du radon. En 2008, une deuxième enquête, basée sur une méthodologie
similaire, a été menée par l’OFSP. La nouvelle étude a montré qu’environ 40 % de la
population suisse a déjà entendu parler du radon, ce qui représente une augmentation de 8 %
par rapport à l’enquête de 1995. La majorité des personnes interrogées savaient que
le radon provoque le cancer du poumon, mais pensaient que le gaz induit aussi d’autres
effets sur la santé, notamment la migraine et les affections dermatologiques. Par
ailleurs, les personnes âgées, avec un niveau élevé de formation et propriétaires
immobiliers connaissaient tendanciellement mieux la problématique du radon que le grand
public. Les habitants des régions à risque élevé ont obtenus des résultats nettement
meilleurs, ce qui démontre que les campagnes d’information dans ces régions ont porté
leurs fruits. Par contre, un effort d’information supplémentaire est nécessaire dans les
communes à risque léger et moyen, dans lesquelles la majeure partie de la population
réside.