À l’occasion de l’évaluation du rapport préliminaire de sûreté du réacteur EPR de
Flamanville 3 (France), l’IRSN a souhaité dresser un bilan de l’historique de l’EPR,
depuis les années 1990 jusqu’à l’autorisation de construction d’un réacteur EPR en
Finlande puis en France ainsi que des instructions menées sur les aspects liés à la prise
en compte de la radioprotection des travailleurs. Ce bilan présente les objectifs de dose
retenus par les exploitants à la conception, la démarche globale d’optimisation mise en
œuvre ainsi qu’une comparaison des démarches d’analyse française et finlandaise. En
France, par exemple, EDF a réalisé des études approfondies d’optimisation sur les
activités à fort enjeu « radioprotection » (calorifuge, logistique de chantier,
robinetterie, ouverture/fermeture de la cuve, générateur de vapeur, évacuation du
combustible et conditionnement des déchets). Cette démarche repose (en France) sur un
processus itératif d’optimisation. Une comparaison des objectifs de dose collective des
EPR français et finlandais par rapport aux doses reçues sur d’autres réacteurs à eau sous
pression (Konvoi allemands, tranches du parc français, ...) est également présentée. Cette
synthèse, élaborée par l’IRSN en collaboration avec EDF et l’autorité de sûreté nucléaire
finlandaise STUK, reflète plus de 15 ans d’études et de partenariat en matière de
radioprotection, dans le cadre du projet EPR.