Des zones anatomiques superficielles exposées au rayonnement gamma d'une source d'iridium 192 ont été suivies in vivo par imagerie de résonance magnétique. Une étude de cas a été effectuée sur trois miniporcs irradiés à des doses de 96, 32 et 64 Gy à la peau, sur la région dorsale entre les vertèbres T7 et L4. Les acquisitions réalisées sur un système à 1,5 tesla montrent que les images pondérées en temps de relaxation spin-spin (T2) font apparaître une diminution du signal pendant les deux premières semaines suivant l'irradiation. Les variations observées, analogues dans la peau, le tissu adipeux et le muscle sous-cutané, sont plus fortes dans la peau. Cette observation indique que l'imagerie de résonance magnétique, qui peut être un moyen de diagnostic précoce des brûlures radiologiques en profondeur, peut également renseigner de façon spécifique et précoce sur le comportement du tissu cutané.