L'information des travailleurs et du public sur les rayonnements ionisants et leurs effets potentiels est très superficielle. La communauté scientifique comme les experts qui établissent les normes de base de radioprotection n'ont pas vraiment réussi à faire passer un message clair et constructif sur les principes qui fondent l'évaluation et la gestion du risque radiologique. Le débat sur les faibles doses est, à cet égard, révélateur du déficit de connaissances dans ce domaine. Des efforts en matière d'éducation ainsi que l'“expérience directe” de la radioactivité dans tous les domaines devraient, à terme, favoriser l'émergence d'une véritable culture du risque radiologique apte à réconcilier le public avec les techniques et les hommes qui les mettent en œuvre et à restaurer la confiance dans les institutions qui sont en charge de l'évaluation et de la gestion du risque radiologique.