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En Vieille-Castille : Les ventes de rentes perpétuelles, première moitié du XVIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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Au cours de ces dernières années, des travaux importants ont projeté une assez vive lumière sur le rôle et l'organisation du crédit au XVIe siècle. Toutefois, la plupart de ces travaux n'ont traité que de ce que nous pourrions appeler le « grand crédit », celui auquel recouraient rois, princes, hommes d'affaires, financiers, marchands, tous usagers d'asientos, lettres de change ou dépôts, instruments étrangers à l'immense majorité des gens. La question restait donc entière ou peu s'en faut : quelle fut au e siècle la démarche natuielle de l'homme moyen, paysan, artisan, voire bourgeois, qui a un besoin immédiat d'argent; soit qu'il doive payer une dette urgente, soit qu'il désire arrondir sa terre, élargir son entreprise ou encore acheter un office ?

Type
Travaux en Cours
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1960

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References

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1. Oukliao, P. et Malafosse, J. de : Droit Romain et Ancien Droit. Les obligations. Collection « Thémis », P.U.F., 1957, p. 238.Google Scholar

2. Archivo historico provincial de Valladodid, legajo 41, fol. 30, 63, 88, e t c . .

3. Wolff, Ph. : Commerçants et marchands de Toulouse, Paris 1952.Google Scholar

1. Voir par exemple : L. Génicot, l'Economie rurale Namuroise au bas Moyen Age. 1199-1429 (p. 187), ainsi que l'ouvrage déjà cité de M. Ph. Wolff (p. 357-59).

2. Henri SÉE (Les classes rurales en Bretagne du XVIe siècle) et Paul Raveau (L'Agriculture et les classes paysannes dans le Haut-Poitou au XVIe siècle, 1926) ne soufflent mot de la question. Mme Yvonne Bézard (La vie rurale dans le sud du bassin Parisien de 1450 à 1560, 1929) écrit bien que les rentes constituées étaient employées « aussi bien par les bourgeois et les établissements religieux que par les laboureurs » mais elle ne consacre qu'une page au problème (p. 199). Par contre, Lucien Febvre (Philippe II et la Franche-Comté, 1911) montre à l'aide d'une foule d'exemples que la bourgeoisie comtoise a conquis la terre paysanne par le biais des rentes constituées. Mais les rentes décrites par Lucien Febvre semblent différentes de celles étudiées dans cet article : il n'est pas question de garantie foncière, la restitution du capital apparaît prévue dans tous les cas, e t c . . Pourtant l'usage des ventes de rentes perpétuelles en France au x v i e siècle n'est pas douteux : un arrêt du Parlement de Paris de 1557 décréta que ces rentes seraient toujours rachetables, leur taux devant être fixé par ordonnances royales. (P. Ourliac et J. de Malafosse, op. cit., p. 246-47.)

3. Cf. A.H.P.V., leg. 36, fol. 284.

4. Idem., leg. 14.065.

5. Ph. Wolff et op. cit., p. 358.

1. Cf. P. Ourliac et J. de Malafosse, op. cit., p. 246-47.

2. La charge équivaut à 4 fanègues.

1. Cf. L. Génicot, op. cit., p. 261.

2. A.H.P.V., leg. 36, fol. 267, 317, 321, 325, 329, etc.

3. Cf. Annales, juillet, septembre, 1957.

4. L. Génicot, op. cit., p. 187 et suivantes.

5. Cf. par exemple A.H.P.V., leg. 45, fol. 721.

6. Cf. par exemple A.H.P.V., leg. 29, janvier 1529.

1. Cf. A.H.P.V., leg. 45, fol. 721.

1. Cf. A.H.P.V., leg. 33, fol. 5 5 ; 55 tas, 83, 96, 104, e t c ..

2. Cf. A.H.P.V., leg. 35.

1. Cf. A.H.P.V., leg. 40, fol. 290 et suivants.

2. Cf. A.H.P.V., leg. 36/1, fol. 201.

3. Cf. A.H.P.V., leg. 36 I et II.

4. Cf. A.H.P.V., leg. 41 et 42.

1. Cf. L. Gisnicot, op. cit., p. 187.

2. Mesure agraire qui, dans la région de Valladolid, n'était utilisée que pour les vignes. Correspondait à 440 pieds.

3. Cf. A.H.P.V., leg. 42, fol. 648 à 653.

4. Cf. A.H.P.V., leg. 36 I, fol. 885.

1. Cf. A.H.P.V., leg. 37, fol. 94.

1. Cf. A.H.P.V., leg. 36 II, fol. 252, 276, 280, 328.

2. Cf. A.H.P.V., leg. 35, fol. 769.

1. Cf. Lucien Febvre, op. cit., p. 257 et suivantes.