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Banques et industrialisation au XIXe siècle
Published online by Cambridge University Press: 11 October 2017
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L'Ouvrage est fondé sur une documentation d'archives de caractère international. Parmi ces sources, celles qui fournissent à M. Lévy-Leboyer ses développements les plus attachants et les plus nouveaux sont les archives d'entreprises, et parmi celles-ci particulièrement deux fonds : Forcart-Weis et fils, de Bâle, et la Société générale de Belgique. Elles donnent vie à l'ouvrage, mais ne sont pas utilisées dans le seul but de fournir quelques citations frappantes (M. Lévy-Leboyer est plutôt avare de citations et a relégué en note quelques joyaux). Il faut signaler l'utilisation statistique de cette catégorie de documents, faite grâce à la méthode des sondages. Un exemple suffira pour montrer l'intérêt du procédé : l'analyse des mouvements de capitaux en Alsace (p. 455) d'après un fond notarial des Archives départementales du Haut-Rhin. Les archives manuscrites officielles constituent une seconde catégorie, en tête de laquelle, pour la richesse et l'intérêt des renseignements, vient la correspondance consulaire.
- Type
- Notes Critiques
- Information
- Copyright
- Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1968
References
page 616 note 1. Lévy-Leboykr, M., Les Banques européennes et l'industrialisation internationale dans la première moitié du XIXe siècle. Paris, P.U.F., 813 p., 1964 Google Scholar
page 619 note 1. Certains passages de M. Lévy-Leboyer font penser aux « Mémoires d'un touriste » de Stendhal, par exemple p. 130, on pense à cette phrase « L'ouvrier français a trop d'esprit, il veut trop inventer et varier ses moyens ; il croit à son imagination presqu'autant qu'à l'expérience. Et en fait de machines comme de politique, l'expérience seule répond à tout ; la théorie n'est qu'un rêve. » (Édition Calmann-Lévy, t. I, p. 86).
page 623 note 1. Pour de très nombreuses pièces, les marchés des Compagnies précisèrent pendant de longues années que les fers devaient être fabriqués à partir de fontes au bois. Les commandes de rails faites par la Compagnie du Nord dans les années 1850 en Angleterre donnèrent de tels résultats qu'elles ôtèrent aux services de la Compagnie toute envie de recommencer.
page 623 note 2. M. Lévy-Leboyer cite cette phrase d'une note de 1843 tirée de F 12 2.660 (A.N.) : « Un appareil fabriqué est moins taxé que la matière employée à sa fabrication » (p. 397)
page 624 note 1. M. Lévy-Leboyer cite p. 579 un article de presse qui affirme que les filateurs sont « las d'être rançonnés par les tripoteurs du Havre » (1839
page 629 note 1. Les Belges se repentirent de ce changement
page 630 note 1. L'impossibilité pour l'État d'entreprendre une pareille tâche mériterait d'être étudiée. Son crédit en tout cas était bien supérieur à celui des Compagnies. Cette incapacité reste à démontrer. Sur le plan de la théorie économique on peut se demander si les investissements ferroviaires ne devraient pas être financés, en partie au moins, par des ressources non amortissables.
page 630 note 2. Conférence de Raoul Dautry, « Autour du chemin de fer » (1938).
page 630 note 3. Gille, B., Histoire de la maison Rothschild, t. I, p. 400. Droz, Genève, 1965 Google Scholar
page 631 note 1. L'exemple de la Société des Batignolles est à ce propos caractéristique.
page 631 note 2. Makczewski, J., Le produit physique de l'économie française de 1789 à 1913, I.S.E.A., Cahier n° 163 (AF 4), p. LXXVII. Il parle d’ « une demande dont les progrès sont constamment en retard sur ceux de la production industrielle ».Google Scholar