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Les Prix : La Révolution des Prix a Florence

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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On s'était haibitué à penser assez communément, dans les dernières années du XIXe siècle, que la Révolution des Prix s'était propagée d'Espagne aux autres pays par étapes successives, et, qu'après s'être tout d'abord fait sentir en Franche-Comté et aux Pays-Bas, pays placés plus ou moins directement sous l'obédience du Roi Catholique, elle avait atteint successivement, et dans cet ordre, l'Italie, la France et finalement l'Europe Centrale et l'Angleterre. Cette opinion commune n'est pas fondée, nous dit, au seuil d'un remarquable travail sur la Révolution des Prix à Florence, M. Giuseppe Parenti.

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Enquêtes
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Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1940

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References

1. Parenti, Giuseppe, Prime riceràhe sulla rivoluzione dei prezzi in Firenze. Florence, Ed. Carlo Cya, 1939, in-8°, 240 + 124 p. de tableaux.Google Scholar

2. Signalons également l'article de notre collaborateur C.-E. Labrousse, dans la Bévue d'Economie Politique, mars-avril 1939), p. 828. — Quant à moi, en dépit die mes demandes, je n'ai jamais reçu l'ouvrage pour compte rendu…

3. Notons, incidemment, que Giuseppe Parenti ne confirme pas l'hypothèse d'Henri Hauser qui parle d'une variabilité saisonnière d«s prix beaucoup plus forte autrefois qu'aujourd'hui. Des trois marchandises dont il a pu, pour sa part, recueillir en nombre suffisant des prix répartis sur toute l'année, — les oeufs, le veau et le mouton — celte qui manifeste le plus de sensibilité aux variations saisonnières (les oeufs) n'offre pas d'écarts d'une amplitude supérieure à 20 % entre le trimestre des plus hauts prix (octobre-décembre) et celui des prix minima (avril-juin). Mais pour la plupart des denrées, on ne peut parler d'écarts saisonniers, puisque, par exemple, à Florence et pendant toute la période envisagée par Giuseppe Parenti, l'agneau n'avait de cours qu'en Temps Pascal ; le thon, qu'on Carême et pendant l'Avent ; la laine, à la Foire dia Saint^Françoiis, en octobre, etc. En somme, pour la plupart des denrées, le problème des variations saisonnières des prix ne se pose pas. Pour les autres, on a le choix entrte : caldufer purement et simplement la moyenne des prix pour l'année, d'après les données qu'on a pu se procurer, ce qui suppose une répartition saisonnière des achats à peu près constante d'une année à l'autre ; ou bien, comme l'a fait Hamilton, établir des moyennes trimestrieilles et prendre ensuite la moyenne de-ces moyennes. Giuseppe Parenti, aprèc discussion, se rallie à la première solution, quand ces prix ne présentent pas une distribution saisonnière trop capricieuse.

4. Une discussion nous mènerait trop loin ici. Renvoyons simplement à ce qu'écrivait Marc Bloch, dans son article plus haut cité, p. 146-48 : Transposition en métal précieux pour permettre des comparaisons plus faciles de pays à pays ; oui, mais ne tombons pas dans l'erreur qui consisterait a croire que le poids d'or ou d'argent, c'est la réalité économique, la vraie, la seule, cependant que la monnaie de compta ne serait qu'un simple écran, désagréable en ce qu'il cacherait la vérité…