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Structural Dichotomy and Jural Processes among the Arusha of Northern Tanganyika

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

In his ethnographic survey of the Masai Huntingford remarks that ‘there is a constant dualism in the structure of Masai groups, largely expressed in terms of cattle colour. It is found not only in an antagonistic setting, as when cattle are divided after a raid, but also in the sections into which a tribe may be divided.’ He gives examples only of major divisions of the Kisongo and Wuasingishu Masai and the Samburu which, at least for the Kisongo, entail the apportionment of all clans to one of two groupings. In many kinds of social groupings and social activities the Arusha conceive of a similar organizational principle by which people can be aligned for particular purposes into two categories which are sociologically determined but not necessarily or perhaps even usually of numerical equality. It is possible that among the Masai this principle has a rather wider application and significance than has so far been reported; but for the Arusha, who derive much of their culture from the Masai, it is of major importance in social contexts concerning the family, lineages, dangroups, the territorial system, and the age-group system.

Résumé

LA DICHOTOMIE STRUCTURELLE ET LES PROCÈS JURIDIQUES PARMI LES ARUSHA

Parmi les Arusha du Tanganyika septentrional, les groupements corporatifs et certaines autres catégories de personnes sont divisibles en deux parties, qui sont elles-mêmes divisibles et re-divisibles de façon dichotomique. Le prototype de cet état de choses est constitué, pour les Arusha, par la famille polygynique dans laquelle les épouses sont rangées en deux groupes, ilwasheta — terme générique désignant l'une quelconque de deux parties d'un tout. L'ensemble de la tribu est divisé en moitiés dont chacune comprend deux clans patrilinéaires; et chacun de ces clans est subdivisé d'une façon analogue une ou plusieurs fois. La plus petite subdivision d'un clan comprend un certain nombre de lignées maximae — les groupes les plus larges de personnes apparentées par des liens agnatiques connus. Chaque lignée maxima est constitué de deux parties et chaque partie comprend un certain nombre de lignages internes — les plus petits groupes agnatiques effectifs — qui comprennent, euxmêmes, deux parties provenant idéalement de deux séries d'épouses, et de leurs fils, de l'ancienne famille du fondateur du lignage. Lorsqu'un conflit surgit entre deux hommes, le groupe patrilinéaire le plus petit, auquel ils appartiennent tous les deux, est divisible en ses deux parties, de telle façon que chacun des adversaires est membre d'une partie et que les autres membres de cette partie adhèrent automatiquement à sa cause. Le caractère du soutien accordé varie suivant l'importance et le genre du groupement impliqué et la qualité des liens existant entre l'intéressé et ses adhérents. Le soutien s'étend d'une aide matérielle obligatoire à une présence passive lors de la réunion publique des deux parties qui a lieu afin d'examiner le conflit, ou même à une approbation morale générale et le refus d'accorder toute aide à l'autre partie en cause. L'organisation du soutien et la présidence de la réunion juridique sont effectuées principalement par les ‘porte-parole ’ des lignées maximae des deux adversaires. A un niveau donné, les deux groupes d'adhérents ne sont pas nécessairement sur un pied d'égalité du point de vue numérique; il n'existe pas non plus de concept d'opposition équilibrée entre les deux parties. Les Arusha attachent une grande importance à la capacité de chacune des parties à determiner ses propres adhérents, plutôt qu'à déterminer ceux de son adversaire ou encore ceux qui restent neutres et ne sont liés à aucune d'entre elles. Lorsque le groupe d'adhérents est important numériquement, ce sont seulement les hommes les plus marquants et ceux qui habitent à proximité qui sont mêlés activement aux tentatives de résoudre le conflit.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1961

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References

page 19 note 1 Huntingford, G. W. B., The Southern Nilo-Hamites (Ethnographic Survey of Africa: East Central Africa, Part VIII), London, International African Institute, 1953, p. 120.Google Scholar

page 19 note 2 Fosbrooke, H. A., ‘An administrative survey of the Masai social system ’, Tanganyika Notes and Records, xxvi, December 1948, pp. 4041.Google Scholar

page 20 note 1 Fosbrooke, op. cit., p. 43.

page 26 note 1 Bloodwealth continues to be paid by Arusha for homicide unless the offender is hanged at the orders of a British judge. Imprisonment for man- slaughter does not remove the obligation, and accused persons who are released by a court as innocent may, if so determined by counsellors in jural assembly, be compelled to pay. Though this procedure is not condoned by the Government, which may not know it occurs, nevertheless to my knowledge affected individuals are unable to avoid it.

page 28 note 1 A few sub-clans have their own variations on the basic clan brands.

page 29 note 1 The word olmurrani is commonly translated as ‘warrior ’ in the Masai literature. While this may be adequate for Masai it is not for Arusha, where the role has a much wider social significance and persists when warfare has not occurred for two generations. Hence the anglicized ‘murran ’ is used here.

page 31 note 1 Some informants went so far as to deny that more than two circumcision-sections could exist in practice although they agreed that there were three possible sections. In some cases, however, three effective sections do persist in a single age-group.

page 32 note 1 A similar hypothesis may be suggested in reference to the lineage system. Where the founder of a maximal lineage is a great-grandfather then three orders of lineage are structurally possible, but invariably only two emerge as corporate groups in action—the maximal lineage and the inner lineage (see pp. 23–24).