Published online by Cambridge University Press: 21 August 2012
Princess Bahashule, daughter of the late King Bunu, was close on thirty and not yet married. No one, however, thought of calling her a saliwakati (unwanted woman). Late marriage was the privilege of her rank and Bunu's eldest daughter Ladluli was also single. This had not prevented them from having lovers; indeed Bahashule already had a child by a commoner. Both Bahashule's own parents were dead, and she lived at Zombodze, the former capital of the Swazi nation. She was on good terms with Sobhuza, the king (her half-brother), and the ruling queen-mothrr (her ‘big mother’) and frequently came to stay with them.
LE MARIAGE D'UNE PRINCESSE SWAZI
L'auteur décrit les cérémonies nuptiales qu'elle a été à même d'observer lors du mariage de la princesse Bahashule avec un chef du nom de Nkonjane. Il y eut des négotiations solennelles qui furent conduites comme si les deux jeunes gens ne se connaissaient pas et comme si le mariage était déjà décidé.
Nkonjane habitait à sept journées de Loɓamba, la capitale. Le cortège de la fiancée (umtsimba) comptait soixante-dix personnes, et était composé surtout de femmes, jeunes pour la plupart; mais on y voyait aussi quelques femmes d'âge et des hommes d'importance, sans compter les frères de Bahashule. Ceux qui étaient réunis chez Nkonjane étaient sans cesse tenus au courant des étapes du cortège nuptial, mais ils n'allèrent pas au devant d'eux, car ils sont censés ignorer leur arrivée. Quand enfin la rencontre eut lieu, il n'y eut de part et d'autre aucunes paroles de bienvenue. Bien au contraire, il y eut des démonstrations de feinte hostilité; les hommes qui accompagnaient la fiancée entrèrent en hurlant des insultes, et la fiancée et ceux qui l'entouraient firent de leur mieux pour avoir l'air d'être venus à contre-cœur et affècterent le plus grand dédain vis-à-vis de leurs hôtes. La première journée des cérémonies ne s'en termina pas moins par des danses et un festin. Le lendemain fut consacré par la fiancée à pleurer sa séparation d'avec sa famille et le renoncement à la quiétude de son état de jeune fille (c'est la phase de la cérémonie appelée mekeza). Elle implora ses frères de venir à son secours, et ils répondirent à ses plaintes par un grand déploiement de fureur feinte. Mais une fois que la fiancée eut ainsi fait montre de son regret à quitter sa famille, elle se mit à manifester le plus grand désir de plaire à la famille de son fiancé. L'auteur nous donne une description des cérémonies par lesquelles elle fut incorporée au groupe familial. L'un des épisodes soulignait, par une mise en scène appropriée, son devoir d'avoir des enfants.
Une fois toutes les cérémonies accomplies, l'umtsimba s'en retourne à Loɓamba, laissant deux femmes pour assistet la nouvelle mariée. Elle fit pendant quelques temps une sorte de période d'apprentissage sous la direction de sa belle-mère, mais pendant cette période, elle n'en jouit pas moins de toutes les prérogatives d'une femme mariée. La conclusion de toutes les cérémonies fut représentée par le transfert d'un certain nombre de têtes de bétail (ukuloɓola) de la famille du mari à celle de la femme. Après cette cérémonie, un homme est considéré comme le père de tous les enfants qui naîtront à sa femme.
page 145 note 1 ‘Female Elephant’, i.e. the queen-mother.
page 146 note 1 The principal dwelling in a village, housing the most important woman, the chief's mother or (if she is dead) his first wife.
page 152 note 1 The lobola for Bahashule took place in the winter following the festivities at the Matse home, and I was away from Lobamba when the cattle arrived, I have seen the ceremony four times, once for a lesser princess and three times for commoners. I have extracted the main points. A detailed and accurate description appears, moreover, in Marwick, pp. 112–27. I have had to include a brief description here because of references in the text.
page 153 note 1 The fullest analysis is in Schapera's, I.Married Life in an African TribeGoogle Scholar.