Le code de la santé publique et notamment l’arrêté du 11 janvier 2007, relatif aux
limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation
humaine, fixe quatre indicateurs de la qualité radiologique des eaux du robinet
(l’activité α
globale, l’activité β globale, l’activité du tritium et la dose totale
indicative), ainsi que des valeurs guides et des références de qualité. Les chroniques
issues de la surveillance des eaux filtrées du Rhône aval montrent que, si la
radioactivité d’origine naturelle demeure bien évidemment constante au cours du temps, les
niveaux de contamination radioactive d’origine artificielle ont fortement diminué à partir
du début des années 90, de 10 à 100 fois suivant les radionucléides. Les données
soulignent également qu’aucune des limites d’activités α globale, β globale et en tritium n’a
été dépassée dans l’eau filtrée du Rhône aval au cours de l’ère industrielle nucléaire.
Les doses totales indicatives (DTI) calculées à partir des prélèvements d’eau filtrée du
Rhône aval (canal Philippe Lamour – Réseau hydraulique régional propriété de la région
Languedoc Roussillon géré par BRL), de l’Orb et de l’Hérault effectués en 2011 sont très
inférieures à la valeur de référence de 100 μSv/an. La contribution à la DTI des radionucléides
artificiels détectés dans ces hydrosystèmes est en outre négligeable (<0,01 %).