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This collection of essays pays tribute to Nancy Freeman Regalado, a ground-breaking scholar in the field of medieval French literature whose research has always pushed beyond disciplinary boundaries. The articles in the volume reflect the depth and diversity of her scholarship, as well as her collaborations with literary critics, philologists, historians, art historians, musicologists, and vocalists - in France, England, and the United States. Inspired by her most recent work, these twenty-four essays are tied together by a single question, rich in ramifications: how does performance shape our understanding of medieval and pre-modern literature and culture, whether the nature of that performance is visual, linguistic, theatrical, musical, religious, didactic, socio-political, or editorial? The studies presented here invite us to look afresh at the interrelationship of audience, author, text, and artifact, to imagine new ways of conceptualizing the creation, transmission, and reception of medieval literature, music, and art.
EGLAL DOSS-QUINBY is Professor of French at Smith College; ROBERTA L. KRUEGER is Professor of French at Hamilton College; E. JANE BURNS is Professor of Women's Studies and Adjunct Professor of Comparative Literature at the University of North Carolina, Chapel Hill.
Contributors: ANNE AZÉMA, RENATE BLUMENFELD-KOSINSKI, CYNTHIA J. BROWN, ELIZABETH A. R. BROWN, MATILDA TOMARYN BRUCKNER, E. JANE BURNS, ARDIS BUTTERFIELD, KIMBERLEE CAMPBELL, ROBERT L. A. CLARK, MARK CRUSE, KATHRYN A. DUYS, ELIZABETH EMERY, SYLVIA HUOT, MARILYN LAWRENCE, KATHLEEN A. LOYSEN, LAURIE POSTLEWATE, EDWARD H. ROESNER, SAMUEL N. ROSENBERG, LUCY FREEMAN SANDLER, PAMELA SHEINGORN, HELEN SOLTERER, JANE H. M. TAYLOR, EVELYN BIRGE VITZ, LORI J. WALTERS, AND MICHEL ZINK.
Patients with psychosis display the so-called ‘Jumping to Conclusions’ bias (JTC) – a tendency for hasty decision-making in probabilistic reasoning tasks. So far, only a few studies have evaluated the JTC bias in ‘at-risk mental state’ (ARMS) patients, specifically in ARMS samples fulfilling ‘ultra-high risk’ (UHR) criteria, thus not allowing for comparisons between different ARMS subgroups.
Method
In the framework of the PREVENT (secondary prevention of schizophrenia) study, a JTC task was applied to 188 patients either fulfilling UHR criteria or presenting with cognitive basic symptoms (BS). Similar data were available for 30 healthy control participants matched for age, gender, education and premorbid verbal intelligence. ARMS patients were identified by the Structured Interview for Prodromal Symptoms (SIPS) and the Schizophrenia Proneness Instrument – Adult Version (SPI-A).
Results
The mean number of draws to decision (DTD) significantly differed between ARM -subgroups: UHR patients made significantly less draws to make a decision than ARMS patients with only cognitive BS. Furthermore, UHR patients tended to fulfil behavioural criteria for JTC more often than BS patients. In a secondary analysis, ARMS patients were much hastier in their decision-making than controls. In patients, DTD was moderately associated with positive and negative symptoms as well as disorganization and excitement.
Conclusions
Our data indicate an enhanced JTC bias in the UHR group compared to ARMS patients with only cognitive BS. This underscores the importance of reasoning deficits within cognitive theories of the developing psychosis. Interactions with the liability to psychotic transitions and therapeutic interventions should be unravelled in longitudinal studies.
Edited by
Rebecca Dixon, Lecturer in French Studies, University of Manchester,Finn E. Sinclair, Research Associate, University of Cambridge; Fellow in French, Girton College, Cambridge
Les razos illustrent à l'évidence la relation ‘poetry, knowledge and community’. ‘Poetry and community’, puisqu'elles sont consacrees tout entières à la ‘vie sociale en poésie’. ‘Poetry and knowledge’, puisqu'elles prétendent détenir un savoir sur les troubadours. Certes, ce savoir est au mieux incertain, au pire fantaisiste. C'est pourtant la somme de ce savoir qui donne le sentiment d'une communauté de poètes.
La relation entre ‘poetry’ et ‘knowledge’ peut s'entendre de plusieurs façons. De la facon la plus évidente: les razos prétendent apporter une information sur les poèmes des troubadours. De la façon la plus anachronique (et la plus plate): nous cherchons dans les razos des informations sur les troubadours. Mais nous savons bien, non seulement que les informations fournies par les razos sont la plupart du temps fantaisistes, mais encore qu'elles se fondent tres souvent sur le poème qu'elles prétendent éclairer, autrement dit qu'elles sont une lecture des poèmes.
Quelle lecture? Pourquoi cette lecture? La question n'est pas nouvelle. Pourquoi une lecture aussi anecdotique de poèmes qui le sont si peu? Des réponses pertinentes peuvent être apportèes dans des ordres differents. Vidas et razos ont certainement ètè utilisèes comme prèlude à l'interpretation des chansons, presque comme boniment, comme èlèment de captatio benvolentiae. La vida de Guilhem de la Tor dit qu'il accompagnait l'exècution de ses chansons d'un commentaire plus long que la chanson. D'ou leur ton volontiers dètachè, humoristique, moqueur. Vidas et razos peuvent reflèter la lecture de poèmes anciens en fonction d'une poètique nouvelle, en dècalage par rapport à eux: c'est ce que j'ai moi-meme soutenu, et c'est ce qui pourrait me justifier de parler des razos dans un volume consacrè à la poèsie du Moyen Àge finissant. Les razos tèmoigneraient de l'èmergence d'une idée nouvelle de la poesie, qui sera celle de la fin du Moyen Àge, et avec d'autant plus d'evidence que ce sont des textes critiques.
Mais ces rèponses sont-elles suffisantes? La mienne ne l'est pas, car elle suppose entre les poèmes d'une part, les vidas et les razos de l'autre, une rupture qui expliquerait l'incapacite des secondes a comprendre les premiers.
La poésie dans son essence entretient avec le langage une relation qui n'est pas de l'ordre de la succession discursive. Elle n'est en elle-même le produit ni d'un récit ni d'une argumentation ni même d'une description. Elle est un raccourci dans l'usage et l'effet des mots, qui suscite une forme de présence immanente et immédiate de l’être même.
Des considérations de ce genre accompagnent confusément dans notre esprit la notion de poésie. Car il n'est pas de conceptions si difficiles et si tendues qui ne finissent par se vulgariser au prix du flou et de l'aplatissement. La révolution de la poésie moderne commencée avec Baudelaire, poursuivie par Rimbaud, radicalisée par Mallarmé, repensée par Valéry, formalisée par l'idée de poésie pure, reprise par les surréalistes et jusque par Sartre, la relation du poète à l’être selon Heidegger : tout cela flotte dans notre esprit et baigne d'un flot paresseux ce que nous croyons entendre par poésie.
Nous reconnaissons, certes, sans peine que la poésie du passé est pour une large part narrative et que le premier poète de notre civilisation est Homère. Mais nous admettons implicitement qu'un poème narratif ne relève pas de la poésie en tant qu'il est narratif. Nous cherchons à dégager comme une gemme de sa gangue les éléments de poésie qu'il charrie. Nous les goûtons comme une série d'instantanés :
Pour que l’état poétique s’ébauche en nous, nul besoin … d'avoir pris d'abord connaissance du poème tout entier… Trois ou quatre vers, rencontrés au hasard de la page ouverte, souvent même quelques lambeaux de vers ont suffi… L'action que produisent sur nous certains vers, ainsi détachés de leur contexte, est … immédiate, soudaine et dominatrice. On est tout comblé ; on n’éprouve pas le besoin d'aller plus avant. C'est là même ce qui rend difficile la lecture continue de tels poètes, parmi les plus hauts, Dante, par exemple. Nous leur dirions volontiers : mais arrêtez-vous ; de ce beau vers au sens suspendu
Laissez-nous plus longtemps savourer les délices, tandis que nous crions à la prose : marche! marche! Ad eventum festina. Et si le dénouement tarde trop, ou de la démonstration ou du récit, nous brûlons les pages.
De telles vues ont besoin d’être atemporelles. Elles ne sont valides que si la poésie et « l’état poétique » sont des réalités incontestables et universelles.