Le technétium 99 est un produit de fission à vie longue, dont la production au cours de la combustion de l'uranium enrichi n'est pas à négliger. Des études concernant la gestion de ce déchet ont été mises en place au CEA. Celles-ci vont entraîner une exposition potentielle du personnel de recherche. Il était donc nécessaire de disposer d'une surveillance radiotoxicologique adaptée. La méthode proposée permet une détection précoce de 99Tc dans les urines par scintillation liquide, en sachant que 10 % de la contamination par inhalation se retrouve dans les urines dès les 48 premières heures après l'incorporation. Cette méthode est relativement sensible (limite de détection à 0,06 Bq ml-1, ce qui correspond à une incorporation par inhalation égale à 8,4 x 10-5 LAI soit 1,7 x 10$^{~3}$ Bq de 99Tc).

Un des moyens de réduire l'impact d'un stockage de déchets est de limiter son contenu de telle sorte qu'après une durée raisonnablement courte, sa radioactivité ne dépasse pas significativement celle de son environnement. Pour que ce moyen soit pleinement efficace, il faut, entre autres, prouver que l'évolution spontanée du stockage et de son environnement ne va pas conduire localement à des tâches d'activité supérieure à celle de la source d'origine. Cette concentration nécessiterait de toute évidence des migrations convergentes importantes. De telles migrations offriraient alors de nombreuses possibilités de dilution par mélange des radionucléides contaminants soit avec des isotopes stables de ces éléments soit avec des éléments chimiques similaires dont ils seraient ensuite difficilement séparables par des processus naturels. La limitation de la perturbation apportée au milieu naturel est une précaution élémentaire pour éviter que le système ne recèle des réserves énergétiques détournables vers des processus de concentration. Les protections artificielles doivent être optimisées pour avoir un rôle bénéfique pendant la phase initiale de la vie d'un stockage sans qu'il y ait d'effets pervers pendant la phase "long terme".

All forms of life are unavoidably exposed to radiation from natural sources. Over the past decade, a growing awareness with regard to potential hazard incurred at work as a consequence of this natural radioactivity has emerged. Considering that this exposure should reasonably be regarded in certain circumstances as being the responsibility of operating management, the Internal commission on radiological protection (ICRP) provided some practical guidance on good practices in this field in its recent publications. One key question however remains to identify properly the situations in which exposure from natural sources should be included as part of occupational exposure and possibly subject to the same degree of control as those from artificial radiation sources. This paper intends to assess the scope of the problem and to review recent data reported on exposure which may occur in different workplaces due to natural sources: radon, material with elevated levels of natural radionuclides and cosmic radiation.

Le logiciel, TransporaD, version 2.0, fondé sur l'arrêté du 5 décembre 1996 (arrêté A.D.R.) permet de connaître les prescriptions réglementaires à appliquer pour le transport de matières radioactives par route. De plus, il permet de fournir les documents de transport. La gestion informatisée permet de gérer les mouvements, le parc d'emballages, d'éditer des bilans, ...