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Abstracts: French and German

Published online by Cambridge University Press:  01 August 2008

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Copyright © Cambridge University Press 2008

Une Europe pacifique? Négocier la paix dans l'Europe du vingtième siècle

L'introduction de ce numéro spécial sur la paix au vingtième siècle développe une nouvelle interprétation de l'histoire européenne. Plutôt que de se concentrer sur l'impact de la guerre et de la violence sur les sociétés européennes, les auteurs cherchent à examiner le profit que nous pouvons en tirer en analysant comment la paix était établie et maintenue au lendemain des guerres dans différentes sociétés européennes. Plus particulièrement, l'attention est portée sur les nombreuses manières dont les différents acteurs sociaux et internationaux négocient la paix, au sens littéral et symbolique du terme. On arrive ainsi à une image plus complexe que celle de la dichotomie classique entre un ‘continent sombre’ (Mark Mazower), ravagé par la violence, d'une part, et l'image d'une Europe pacifique, véhiculée par les institutions européennes, d'autre part.

Friedliches Europa? Verhandlungen über den Frieden im Europa des zwanzigsten Jahrhunderts

Die Einleitung zu diesem Sonderheft über ‘Frieden in der europäischen Geschichte’ entwickelt eine Neuinterpretation europäischer Geschichte im zwanzigsten Jahrhundert. Statt sich auf die Folgen von Krieg und Gewalt zu konzentrieren, nähern sich die Autoren dem Problem aus der Perspektive an, wie in unterschiedlichen Gesellschaften im Gefolge von Krieg und Gewalt Frieden geschaffen wurde. Sie konzentrieren sich dabei besonders auf die Art und Weise, wie verschiedene gesellschaftliche und internationale Akteure jeweils über Frieden verhandelten, sowohl im wörtlichen als auch im übertragenen und symbolischen Sinne. Die Autoren entwickeln somit ein komplexeres Bild als jenes eines von Gewalt verwüsteten ‘dunklen Kontinents’ (Mark Mazower) oder gar eines friedlichen Europas, wie es von den europäischen Institutionen propagiert wird.

Unité et divergence: internationalisme scandinave, 1914–1921

En matière de relations internationales, la Scandinavie est souvent considérée comme une ‘île de paix’ démocratique. Les trois états soutiennent ardemment une ‘communauté internationale’ que ce soit sous l'ONU ou sous l'empire de la SDN. Cet article cherche à remettre en question cette conception idéalisée et homogène de la politique de paix scandinave en analysant comment différentes tendances d'internationalisme, en tant que phénomènes transnationaux, se sont développés depuis le début de la premiere guerre mondiale jusqu'à ce que les trois états entrent à la SDN. Ce développement était au début plus ou moins indépendant de la politique extérieure officielle. Cet article explique comment et dans quelle mesure les nouvelles idées internationalistes ont fusionné avec la politique scandinave traditionnelle de la neutralité.

Einheit und Divergenz: Skandinavischer Internationalismus, 1914–1921

Die skandinavischen Länder erscheinen oft als demokratische ‘Insel des Friedens’ in den internationalen Beziehungen, und die drei skandinavischen Staaten (Dänemark, Schweden und Norwegen) unterstützen bis heute internationale Organisationen, wie die Vereinten Nationen und ihren Vorgänger, den Völkerbund. Dieser Artikel möchte dieses idealistische und einheitliche Bild einer skandinavischen Friedenspolitik differenzieren, indem er wichtige Stränge von ‘Internationalismus’ in seinen transnationalen Bezügen untersucht und sie in die Frühgeschichte des Völkerbundes einbettet. Zunächst fanden diese Entwicklungen ohne direkte Einwirkungen offizieller Außenpolitik statt. Dieser Artikel erklärt, wie und zu welchem Grade neue internationalisische Ideen in den drei skandinavischen Staaten in der Zeit unmittelbar nach dem Ersten Weltkrieg Fuß fasten und sich so mit eher traditionellen außenpolitischen Vorstellungen verbanden.

Concepts nationaux de la liberté et la politique de pacification gouvernementale: le cas de la Tchécoslovaquie dans la période de transition après 1918

Fondé en 1918, l'état tchécoslovaque était confronté à une série de problèmes durant les années suivant sa création. Avec la question de la relation entre l'idéal de l'Etat nation et la réalité multiethnique, ainsi que celle de la sécurité territoriale, les gouvernements tchécoslovaques successifs se voyaient confrontés au défi de pacifier une société d'après-guerre désorientée. Les idéaux de nationalité et paix, ainsi que les concepts de la puissance politique étaient adaptés à une politique gouvernementale pragmatique durant cette période. La Slovaquie et la Russie carpatique, à cause de leur manque de continuité dans les institutions et les lois, étaient plus difficiles à pacifier que la partie occidentale du pays. Ce processus s'est déroulé même si dans cette région subsistaient des tensions entre Tchèques et germanophones, la menace d'un mouvement de grève et l'intégration difficile des membres de la Légion tchécoslovaque.

Nationale Friedensvorstellungen und staatliche Befriedungspolitik: Die Tschechoslowakei in der Übergangsphase nach 1918

Die 1918 entstandene Tschechoslowakei war in den ersten Jahren nach ihrer Gründung mit einer Reihe von Problemen konfrontiert. Neben dem ungeklärten Verhältnis zwischen postuliertem Nationalstaat und polyethnischer Bevölkerungsstruktur, sowie der Frage, wie das beanspruchte Territorium zu sichern ist, musste eine durch den Krieg destabilisierte Gesellschaft befriedet werden. In dieser Phase mussten Nationskonzepte und Vorstellungen von Frieden und staatlicher Gewalt an Konzepte pragmatischen Regierungshandelns angepasst werden. Trotz der Gegensätze zwischen der tschechischen und der deutschen Bevölkerungsgruppe sowie der Gefahr der Radikalisierung einer Streikbewegung und der schwierigen Integration der Angehörigen der tschechoslowakischen Legion, gelang dies in der westlichen Landeshälfte besser als in der Slowakei und Karpatenrussland. Dort konnte nicht wie in den böhmischen Ländern auf eine strukturelle Kontinuität von Gesetzen und Institutionen gesetzt werden, auch wenn diese zum Teil im Gegensatz zu postulierten Staatsvorstellungen standen, die in der Kriegszeit im Ausland entstanden waren.

Construire la paix sous l'ombre de la guerre: expériences dans la région frontalière austro-hongroise, 1945–1950

Cet article analyse le processus de la reconstruction de l'Etat dans les régions frontalières de l'Autriche et de l'Hongrie après la seconde guerre mondiale. Ce processus de reconstruction étatique était aussi un processus de pacification, puisqu'il représentait la tentative de rebâtir des états sur la base des expériences de la guerre. La construction d'une autorité étatique légitime connaissait plus de succès du côté autrichien de la frontière. Les acteurs politiques y étaient capables de gagner en légitimité en créant un état qui satisfaisait les demandes immédiates de la communauté locale en vue de protéger contre différentes menaces. Du côté hongrois de la frontière, l'état apparaissait être mêlé à certains des acteurs qui étaient considérés comme une menace des communautés locales. Cela a créé une polarisation au niveau politique. Ces différences ont préparé le terrain pour la transition de la guerre à la guerre froide dans la région frontalière.

Den Frieden im Schatten des Krieges bauen: Erfahrungen im österreichisch-ungarischen Grenzgebiet, 1945–1956

Dieser Artikel untersucht den Prozeß der Rekonstruktion von Staatlichkeit an der Grenze zwischen Österreich und Ungarn nach dem Zweiten Weltkrieg. Dieser Staatsbildungsprozess war zugleich ein Pazifizierungsprozeß, da er den Versuch darstellte, Staaten auf der Grundlage von Kriegserfahrungen neu oder wieder zu gründen. Die Konstruktion legitimer Staatlichkeit war auf der österreichischen Seite der Grenze am erfolgreichsten, wo es den politischen Akteuren möglich war Legitimität zu gewinnen, indem sie einen Staat begründeten, welcher als Schutzmacht für die lokale Gemeinschaft gegenüber einer ganzen Reihe von Gefahren dienen konnte. Auf der ungarischen Seite der Grenze dagegen war der Staat mit einigen jener Gruppen verbunden, welche als Bedrohung der lokalen Ordnung wahrgenommen wurden, so dass die politische Polarisierung zu- und nicht wie in Österreich abnahm. Diese Unterschiede bildeten den Hintergrund für den Übergang vom Krieg zum Kalten Krieg im österreichisch-ungarischen Grenzgebiet.

L'église catholique, le catholicisme italien et le mouvement pour la paix: la guerre froide, 1947–1962

En focalisant sur le début de la guerre froide en Italie, cet article (basé sur l'analyse de la presse catholique en Italie depuis 1947 jusqu'au Deuxième concile cuménique du Vatican) cherche à répondre aux questions centrales suivantes: comment réagissaient l'Eglise catholique et les catholiques italiens face à guerre totale et democratie de masse? Avaient-ils une vision de la paix et de l'ordre international qui pouvait se maintenir face aux idéologies dominantes du vingtième siècle?

Die katholische Kirche, italienischer Katholizismus und Friedensbewegungen: der Kalte Krieg, 1947–1962

Indem sich dieser Aufsatz auf die eng umrissene Phase des frühen Kalten Krieges konzentriert, möchte er einen Beitrag zu der Frage leisten, wie sich das katholische Milieu in Italien an die Verhältnisse der Massengesellschaft im Kontext der Debatten über Frieden und kommunistische Friedensbewegung anpaßte. Er basiert auf der Analyse der katholischen Presse in Italien zwischen 1947 bis zum Vorabend des Zweiten Vatikanischen Konzils.

L'échec d'une grande idee: la Confédération européenne de Mitterrand (1989–1991)

Le 31 décembre 1989, quelques semaines après la chute du mur de Berlin, le president français François Mitterrand a appelé à la création d'une ‘Confédération européenne’, qui devait ‘rassembler tous les états du continent dans une organisation permanente et commune pour les échanges, la paix et la sécurité’. Pourtant, dix-huit mois plus tard, ce projet, qui était une initiative majeure dans l'Europe post-Yalta, avait échoué. Quels étaient les objectifs de Mitterrand? Quels étaient les modalités du projet et comment devait-il être mis en pratique? Et finalement, pourquoi était-il voué à l'échec après avoir provoqué tant d'espoir?

Das Scheitern eines großen Plans: Mitterrands Europäische Konföderation (1989–1991)

Am 31. Dezember 1989, wenige Wochen nach dem Fall der Berliner Mauer, rief der französische Präsident François Mitterrand zur Bildung einer ‘europäischen Konföderation’ auf, welche ‘alle Staaten des Kontinents in einer permanenten Organisation zur Sicherung des Austauschs, des Friedens und der Sicherheit zusammenbringen’ sollte. Doch schon weniger als achtzehn Monate später war das Projekt der Konföderation, eine bedeutende außenpolitische Initiative im Europa nach der Konferenz von Jalta, gescheitert. Welche Ziele verfolgte Mitterrand mit dem Projekt? Was waren die Rahmenbedingungen und wie versuchten französische Außenpolitiker das Projekt umzusetzen? Warum scheiterte das Projekt, nachdem es zunächst zu so vielen Hoffnungen Anlass gegeben hatte?