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Schizophrénie et violence : rôle de l’impulsivité, étude en imagerie fonctionnelle

Published online by Cambridge University Press:  15 April 2020

S. Potvin
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
G. Martin
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
S. Hodgins
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
A. Mendrek
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
O. Lungu
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
A. Tikasz
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
S. Richard-Devantoy
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada
C. Joyal
Affiliation:
Université de Montréal, Montréal, Canada

Abstract

De nombreuses études ont montré qu’il y a une association entre les comportements violents et le fait d’avoir un diagnostic de schizophrénie (Sz) [1,2]. Cependant, il a aussi été démontré que seulement une minorité des patients sera violente . Plusieurs études ont considéré ces phénomènes afin de mieux identifier les personnes à risque et, par la suite, des échelles d’évaluation où l’on retrouve des facteurs de risque psychosociaux ont été développées. Bien qu’intéressantes, ces échelles demeurent imparfaites pour déterminer le risque . Face à cette situation, la neurobiologie du risque a commencé à se développer, mais encore peu d’études ont examiné les corrélats neuronaux de la violence dans cette population, et particulièrement, en ce qui concerne les facteurs liés à l’expérience émotionnelle et au contrôle pulsionnel. Notre équipe a donc réalisé deux études d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) chez cette population. Les résultats de ces 2 études seront présentés. Brièvement, le projet portant sur l’expérience des émotions négatives a montré une hyperactivation du cortex cingulaire antérieur dorsal chez les patients Sz violents (SzV), comparativement aux patients Sz non violents (SzNV) et aux témoins sains (TS). Il s’agit d’un résultat intéressant puisque cette zone est impliquée dans la régulation émotionnelle. Les résultats préliminaires de la deuxième étude montrent, en utilisant une tâche de prise de risque, que les patients SzV ont des activations importantes dans le système de récompense du cerveau lors de la réception d’une récompense en argent (x = −24 ; y = −13 ; z = 13 ; p < 0,001 ; 3080 mm3), comparativement aux patients SzNV et aux TS. Les résultats de nos deux premières études montrent ainsi qu’une spécificité neurobiologique existe chez les patients violents en ce qui a trait à la régulation émotionnelle et à l’activation du système de récompense.

Type
Congrès français de psychiatrie: Rencontres avec l’expert
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2015

Déclaration de liens d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

References

Références

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Fazel, S.Singh, J.P.Doll, H.Grann, M.Use of risk assessment instruments to predict violence and antisocial behaviour in 73 samples involving 24,827 people: systematic review and meta-analysis. Br Med J 2012; 345: e692CrossRefGoogle ScholarPubMed
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