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Le regard des professionnels face aux violences faites aux femmes : enquête au CHU de Martinique. Résultats préliminaires

Published online by Cambridge University Press:  17 April 2020

C. Debien*
Affiliation:
CHU de Martinique, Inserm U 669 IPOM, Fort-de-France, Martinique
A. Moroy
Affiliation:
CHU de Martinique, Fort-de-France, Martinique, France
P. Levy
Affiliation:
Hôpital Tenon (AP–HP), Paris, France
L. Jehel
Affiliation:
CHU de Martinique, Inserm U 669 IPOM, Fort-de-France, Martinique
S. Lamy
Affiliation:
CHU de Martinique, Inserm U 669 IPOM, Fort-de-France, Martinique
*
Auteur correspondant. E-mail address:kheradon@gmail.com (C. Debien)

Abstract

Contexte

La lutte contre les violences faites aux femmes demeure encore aujourd’hui un enjeu sociétal majeur. À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes le 25 novembre 2013, une enquête sur le regard des professionnels de santé face aux violences faites aux femmes a été organisée en collaboration entre le CHU de Martinique, l’association « Union des Femmes de la Martinique », l’Inserm U669 IPOM, l’association AFORPOM et la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité.

Méthodologie

L’enquête a été réalisée le 19 novembre 2013 sur le site du CHU de Martinique par des enquêteurs (étudiants) et via l’intranet du CHU de Martinique.

Résultats

Parmi les professionnels, 95,7 % ont accepté de répondre au questionnaire anonyme qui leurs a été proposés (72 % de femme et 28 % d’hommes). Cinq cent sept questionnaires ont été documentés. Le test du Chi2 et le test exact de Fischer ont été utilisés : à la question « Abordez-vous le sujet de façon systématique ? », Il n’y a pas de différence significative : entre les hommes et les femmes ou si la personne est concernée dans sa vie personnelle. On observe une différence significative pour ce qui concerne le secteur d’activité (les sages-femmes, kiné, psychologue et assistante sociale) posent plus souvent cette question par rapport aux autres professionnels (médecin, étudiants, infirmier[ère]s, aides-soignants) (p < 0,0001). Les personnes sensibilisées dans leur vie professionnelle posent la question de façon plus systématique (p = 0,0018).

Conclusion

Mieux former les professionnels est un atout pour mieux prendre en charge les femmes victimes de violences, 85 % pensent qu’une formation est nécessaire pour aborder ces questions et 82 % souhaitent une formation (95 % pour les aides-soignantes, 90 % pour les infirmier[ère]s et les étudiants, 83 % pour les internes contre 60 % pour les médecins).

Type
P089
Copyright
Copyright © European Psychiatric Association 2014

Déclaration d’intérêts

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt.

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