Un affaiblissement progressif de la demande globale freine l'expansion quantitative de l'économie, tant dans toute l'Europe qu'en Belgique: les reculs proprement dits restent limités et localisés. Les entreprises sont confrontées avec des difficultés grandissantes résultant d'une hausse trop rapide du coût des facteurs par rapport aux prix et aux productivités, d'une saturation des marchés devant un potentiel grandissant, d'un endettement qui progresse trop vite en face de taux de profits en diminution et d'un marché des capitaux insuffisant. La tension se matérialise progressivement dans le domaine financier, où l'abcès vient de se fixer récemment dans les finances publiques.