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Published online by Cambridge University Press: 17 July 2014
Le code de la santé publique et notamment l’arrêté du 11 janvier 2007, relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la consommation humaine, fixe quatre indicateurs de la qualité radiologique des eaux du robinet (l’activité α globale, l’activité β globale, l’activité du tritium et la dose totale indicative), ainsi que des valeurs guides et des références de qualité. Les chroniques issues de la surveillance des eaux filtrées du Rhône aval montrent que, si la radioactivité d’origine naturelle demeure bien évidemment constante au cours du temps, les niveaux de contamination radioactive d’origine artificielle ont fortement diminué à partir du début des années 90, de 10 à 100 fois suivant les radionucléides. Les données soulignent également qu’aucune des limites d’activités α globale, β globale et en tritium n’a été dépassée dans l’eau filtrée du Rhône aval au cours de l’ère industrielle nucléaire. Les doses totales indicatives (DTI) calculées à partir des prélèvements d’eau filtrée du Rhône aval (canal Philippe Lamour – Réseau hydraulique régional propriété de la région Languedoc Roussillon géré par BRL), de l’Orb et de l’Hérault effectués en 2011 sont très inférieures à la valeur de référence de 100 μSv/an. La contribution à la DTI des radionucléides artificiels détectés dans ces hydrosystèmes est en outre négligeable (<0,01 %).
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