Let us use ‘sensation’ such that we can talk about ‘visual sensation’ and ‘auditory sensation’, and such that ‘sensation’ cannot readily be pluralized (cf. ‘intelligence’, ‘imagination’). It then makes sense to talk about the “objects” involved in sensation. For example, if someone sees red, where his seeing red is a case of sensation, then there is an “object” involved in the situation in the sense that we can talk about “what” he sees. One of the enduring problems in philosophy is to try to determine the status of such objects.

Two translations into English of Hegel's Philosophy of Nature have appeared in the same year a century after the other parts of the Encyclopaedia—the Logic and the Philosophy of Mind—had been translated. The Victorian translator passed by the Philosophy of Nature, unconscious that to omit the middle part of a systematic work must certainly conceal the sense of the whole. He finds it a sufficient explanation that “for nearly half a century the study of nature has passed almost completely out of the hands of the philosophers into the care of the specialists of science.” Revived for a few years by Schelling and then Hegel, Philosophy of Nature only recalled “a time of hasty enthusiasms and over-grasping ambition of thought which, in its eagerness to understand the mystery of the universe, jumped to conclusions on insufficient grounds, trusted to bold but fantastic analogies, and lavished an unwise contempt on the plodding industry of the mere hodman of facts and experiments.” This modest retreat of philosophy before the specialists is not thought to need explanation, even though it was not only from the seeming extravagance of Schelling and Hegel but from the general preoccupation of philosophers since Bacon and Descartes with natural philosophy.

Depuis plus de quarante ans, l'activité intellectuelle d'Henri Lefebvre a toujours été débordante et féconde, mais elle semble s'enrichir par l'ampleur et la variété des sujets abordés et surtout par l'originalité de l'approche à mesure qu'il se libère de la problématique et de l'épistémologie que lui imposait la fidélité à l'orthodoxie communiste et à un marxisme dogmatique (Voir Le Monde, 29 Janvier 1971, p. 16). Ce n'est pas qu'il abandonne le marxisme, mais en l'approfondissant, il en rejette d'abord les malfaçons idéologiques, résultats des contraintes institutionnelles et politiques commandées par les luttes du parti, puis il en marque les limites. Ses cinq derniers ouvrages, publiés en moins de deux ans, illustrent et confirment cette évolution commencée explicitement en 1958 avec Problèmes actuels du marxisme (Ces ouvrages sont: La fin de l'histoire, Collection Arguments, Minuit, Paris, 1970; Le manifeste différentialiste, Collection Idées, Gallimard, Paris, 1970; La révolution urbaine, Collection Idées, Gallimard, Paris, 1970; Du rural à l'urbain, Anthropos, Paris, 1970; Au-delà du structuralism, Anthropos, Paris, 1971. Les trois premiers sont inédits, les deux derniers rassemblent des articles et des textes de conférences. Pour les citer, nous emploierons dans l'ordre les sigles suivants: F.H., M.D., R.U., D.R.U., A.S.).

Considérée en sa nature, la syntaxe est d'abord une manière de joindre les mots — et done de les disjoindre les uns des autres — pour former des ensembles (« ensembles » en anglais, « complet »/« tailleur » en français pour hommes/femmes) significatifs: des textes, des textiles, des tissus. Par ailleurs, la syntaxe interne est cette manière de Her — et de délier done — les éléments d'un mot pour en modifier le sens selon les exigences des besoins particuliers ou des possibilités universelles ou encore selon le marché. De toute façon, cette syntaxe (externe ou interne) est une grammaire harmonique ou les sons appellent où rappellent les choses, les dissocient ou les composent, les emboîtent ou les déboîtent.

Après avoir cité le mot de Bergson: “Un philosophe dignedece nom n'a jamais dit qu'une seule chose,” Robert Blanché, au début de sa préface au dernier ouvrage de Georges Bastide, Essai d'Ethique fondamentale, pr´esente ainsi l'œuvre philosophique bastidienne: «Riche par l'ampleur du champ, diverse par la variété des approches, renouvelée par l'ingéniosité et la finesse des analyses, elle demeure centrée sur un unique problème, et elle ne varie pas dans la réponse. Le probléme qui est ou qui devrait être notre problème à tous, se lit, dès le départ sur la couverture du premier livre: De la condition humaine.» L'ouvrage posthume de Georges Bastide est le plus riche de ses écrits et l'un des plus beaux témoignages de la philosophic de 1'esprit. L'on y retrouve, par surcroît, la maîtrise du verbe, le styl d'orateur et les images du grandécrivain de la langue française qu'était Georges Bastide. Get ultime ouvrage présente son auteur

« Tel qu'en lui-même enfin l'éternité le change » pour employer ce vers mallarméen aim´ par G. Bastide.

I. La « Théologie de la révolution » de J. Comblin.

Quand un prêtre beige, ills apparemment d'une famille bourgeoise, docteur en théologie de Louvain, part exercer des charges pastorales puis devient professeur de séminaire en Amérique latine, spécialement dans le diocèse de don Helder Camara, il est évidemment contraint de se rendre compte que son ministère et son enseignement ne sauraient trouver ni le moindre sens ni la moindre audience en dehors d'une perspective révolution-naire. La révolution est en effet l'horizon de l'expérience que vit présentement l'Amérique latine, en communion avec les mouvements de libération qui se font jour dans le monde entier.

Il s'agit en l'espèce du Marx auteur d'une thèse de doctorat sur la Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et chez Épicure. On ne tient plus cet écrit pour un simple travail scolaire, destiné à satisfaire les exigences d'un stupide examen, selon l'expression de B. Bauer. Il s'est taillé une place dans le corpus épicurien, figurant par exemple dans la bibliographic de Bréhier-Schuhl, alors que l'ouvrage érudit de Goedeckemeyer sur le même thème n'y apparaît pas. Marx y a mis explicitement en parallèle le post-hégélianisme, outre qu'il a consacré une note aux deux factions qui composaient la postérité de Hegel. Son travail est un document fort utile pour éclairer l'actualité post-hégélienne et singulièrement, en ce qui le concerne, ce qu'il appelle lui-même le passage de la discipline à la liberté.

De Platon à Descartes et de Kant à Husserl, les idéalités mathématiques ont constamment été l'objet de l'attention philosophique; pour Platon et Descartes, idéalités discursives (Dianoia) et régulatrices, pour Kant et Husserl, idéalités pures (géométrie) et objectives (arithmétique). Chez le dernier, bien que les tentatives inaugurates de philosophie mathématique aient été sévèrement critiquées par un Frege et malgré l'intérêt limité qu'elles ont aujourd'hui pour l'épistémologue des mathématiques, l'idéalité mathématique restera toujours un modèle — au sens d'idéal — épistémologique privilégié. Le Centre des Archives — Husserl de Louvain publiera bientôt, par les soins de H. R. Brennecke de Cologne, un ouvrage réunissant les principaux écrits mathématiques de Husserl — dont la thèse de doctorat sur le calcul des variations écrite sous l'inspiration de Weierstrass, Beiträge zur Variationsrechnung — sous le titre Studia Mathematica. Si Husserl n'a pas pu mener à terme son projet de « Mannigfaltig-keitslehre », théorie des multiplicités — c'est de ce même terme que Cantor avait aussi baptisé sa théorie des ensembles au début — il n'en demeure pas moins que les analyses phénoménologiques ne sont pas dépourvues d'intérêt pour la doctrine de la science contemporaine et peuvent même constituer le langage approprié pour l'épistémologue des sciences naturelles ou sociales. C'est cela même que semble récuser Desanti, du moins pour l'épistémologie mathématique. Disons tout de suite que Desanti se défend mal d'utiliser le langage phénoménologique et s'il le conteste, c'est peut-être qu'il n'est pas parvenu à le dé-construire totalement, selon l'expression de Derrida.

Geste symbolique, geste éminemment émpreint de culpabilité, jamais totalement résolu, mais lisible dans toute oeuvre, le meurtre du père est le thème-clé de l'Enfance de l'Art. Meurtrier du père, tel se veut, plus ou moins consciemment, tel se doit d'être tout créateur. L'artiste, substitut et meurtrier du père; Freud, meurtrier de l'artiste comme génie, comme grand homme; et enfin, nécessairement, l'auteur, Sarah Kofman, meurtrier de Freud, ou à tout le moins d'un certain Freud amateur d'art.

This book will be received ill-naturedly by those who think that a book with such a title ought, mainly anyway, to consist of critical exegesis of the work of its philosophical heroes and/or villains on the “central themes” which Professor Bennett selects for his attention. Such readers are likely to feel that when Bennett attributes this or that view, error, or insight to one of the protagonists, he ought usually t o put the man's name in quotation marks. But such a reaction to this book would be at least churlish, for Bennett explicitly eschews both historical concerns and scholarship except in the limited sense that he sometimes pays close attention to textual details.