Das Rothe Kreuz. Offizielle Zeitschrift der deutschen Vereine vom Rothen Kreuz (bi-mensuel). — Berlin, in-4.

Les numéros des 30 septembre et 15 octobre 1911 (XXIX nos 20 et 21) contiennent plusieurs articles rappelant la carrière de l'impératrice Augusta, les principales dates de sa vie, rapprochées de celles intéressant la Croix-Rouge, le tout à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance (30 septembre 1811-7 janvier 1900). La Société des dames de la Croix-Rouge allemande a même fait frapper, à cette occasion, une médaille de mérite, à l'efflgie de l'impératrice à l'avers et portant la Croix-Rouge au revere, laquelle sera distribuée chaque année aux trois membres les plus méritants de la Société. La première a été décernée à la grande Duchesse Louise de Bade.

Une des tâches du Bulletin international de la Croix-Rouge est de servir d'organe d'information officielle et de documentation générale. Nous l'avons proclamé à plusieurs reprises et avons eu la satisfaction de rencontrer en cela l'approbation des Comités centraux.

Le Mexique, comme les autres Etats, avait été invité officiellement à se faire représenter à la Conférence diplomatique de 1864. A la suite d'interprétations divergentes que nous avons exposées antérieurement, il n'avait accédé à la première Convention de Genève que le 25 avril 1905. En revanche, les Etats-Unis du Mexique se firent représenter à la Conférence de revision de 1906 et ratifièrent, le 4 juin 1907, la Convention du 6 juillet 1906.

Une lettre de la Société japonaise de la Croix-Rouge, du 26 décembre 1911, vient de nous révéler l'existence d'une Société chinoise de la Croix-Rouge.

Cette dernière fonctionne depuis plusieurs années, mais ayant considéré l'adhésion de son gouvernement à la Convention de Genève comme devant suffire, elle n'avait point cherché à se rattacher à l'institution internationale de la Croix-Rouge. Il fallut l'insurrection chinoise pour amener la Société chinoise, à la suite d'une intervention énergique en faveur des blessés, à se réorganiser sur le modèle de la Société japonaise et à charger celle-ci de régulariser sa situation au point de vue de la Croix-Rouge internationale.

Les revenus du Fonds Augusta, distribués pour la dernière fois en janvier 1910, devront l'être de nouveau, en vertu de la décision de la Conférence de Londres, en janvier 1913.

Le capital de ce Fonds et sa composition n'ont pas subi de modification au cours de l'année 1911.

Cette liste a été mise à jour au 31 décembre 1911, d'après les renseignements qui nous sont parvenus. Nous serons reconnaissants à ceux de nos lecteurs qui voudront bien nous signaler les rectifications à y faire.

Le Comité international n'a pas été prié d'adresser, en faveur des Croix-Rouges des belligérants, un appel à la solidarité internationale des Sociétés nationales. En revanche des secours spontanés ont été offerts.

Le décès de M. von dem Knesebeck, auquel notre Bulletin a rendu l'hommage qui lui était dû, a laissé vacant le poste important de président du Comité central des Associations allemandes de la Croix-Rouge.

L'association des établissements hospitaliers de la Croix-Rouge en Allemagne a eu, en 1911, son assemblée annuelle à Dresde en octobre dernier. Cette ville, qui était le siège de la grande et remarquable exposition d'hygiène était tout indiquée pour recevoir cette assemblée; et les nombreux participants ont largement profité de l'exposition.

Le Comité de la Croix-Rouge cubaine a demandé au président de la République Cubaine de vouloir bien, conformément à l'art. 23 de la Convention de Genève, à laquelle le gouvernement cubain a adhéré, par décret no 253 du 17 mars 1908, prendre une décision pour limiter l'usage du nom et des emblèmes de la Croix-Rouge à l'Association elle-même, qui en est seule propriétaire.

Le Bulletin trimestriel de la Croix-Rouge américaine, qui est toujours riche en récits d'interventions et d'aides de tous genres, non seulement à l'occasion de catastrophes et désastres en Amérique, mais aussi à propos de fléaux divers dans les autres parties du monde (famine en Chine, épidémie à Moukden, choléra en Tripolitaine) ne manque pas, dans son numéro d'octobre 1911, de reproduire les circulaires du comité de la Conférence de Washington, dont l'activité se multiplie dans toutes les directions.

Nous avons reçu, ainsi que les Comités centraux, les deux communications suivantes du Comité de Washington, au sujet de l'exposition qui doit accompagner la IXme Conférence.

Washington, D. C., le 18 novembre 1911

Monsieur,

J'ai l'honneur de vous adresser, ci-joint, quelques exemplaires de la formule pour la demande de l'espace nécessaire au placement des objets destinés à l'Exposition qui aura lieu à Washington, du 7 au 17 mai 1912, à l'occasion de la Neuvième Conférence internationale de la Croix-Rouge.

Le Bulletin d'octobre de la Croix-Rouge américaine, semble avoir deviné le désir que nous exprimions par notre circulaire no 137, de publier dans le Bulletin international le résumé, pour chaque pays, des prescriptions qui régissent les rapports de la Croix-Rouge et de l'armée en temps de guerre. Avant que notre circulaire ait été adressée, le Bulletin américain publiait un décret du président W.-H. Taft, du 22 août 1911, dont la date a été sans doute choisie intentionnellement, et qui concerne précisément ces relations.

Un court résumé du rapport présenté par le médecin en chef de l'armée des Etats-Unis pour 1910, résumé que nous trouvons dans le Medical Record, donne d'intéressants renseignements sur l'état sanitaire des troupes de ce pays. Il y a eu, cette année-là, progrès sensible, sur les années précédentes, puisque de 74.319 admissions pour maladies en 1909, cette proportion est tombée, en 1910, à 71.534, soit une différence en moins de près de 3.000 malades.

Le Comité central vient de faire une perte sensible en la personne de M. Hussenot de Senonges, un de ses secrétaires, décédé le 28 septembre 1911. Un des premiers adhérents de la Société, il en connaissait tous les rouages, et son dévouement était à la hauteur de toutes les missions qui se présentaient. En 1908 il fut délégué auprès des hôpitaux de Lallia-Marina et de Tlemcen, au cours de la campagne du Maroc; pendant les inondations de Paris, en 1910, il fit partie du service des enquêtes et se révéla la providence de bien des malheureux par son zèle à découvrir des misères ignorées.

Plusieurs journaux ont consacré des articles élogieux au regretté président du Comité central allemand, B. von dem Knesebeck.

Nous extrayons les quelques lignes suivantes d'un article publié par M. le marquis de Vogüé, dans le numéro de janvier du Bulletin de la Société française de secours. L'éminent président de la Croix-Rouge française était mieux placé que personne pour apprécier l'importance du rôle international du défunt. C'est sur ce point que nous nous bornons à reproduire l'opinion de M. le marquis de Vogüé.

Poursuivant l'étude sommaire que nous avons entreprise dans le dernier fascicule du Bulletin, de la position exacte qu'assignent aux Sociétés de la Croix-Rouge les réglements et ordonnances émanés des autorités militaires, nous publions ci-dessous, in extenso, le court règlement du 19 août 1892 qui régit la matière en France, et mentionnons les actes ultérieurs qui sont venus le compléter.

Dans un rapport présenté récemment à la Commission supérieure consultative d'hygiène et d'épidémiologie militaires, le professeur Landouzy, doyen de la Faculté de médecine de Paris, a apporté à la question, jusqu'ici assez controversée, de la vaccination contre la fièvre typhoïde, un document de grande valeur.

On se souvient que la Suisse a été, à notre connaissance, la première à exécuter l'art. 27 de la Convention de Genève du 6 juillet 1906 et à promulguer une loi pour la protection de l'emblème de la Croix-Rouge.

« War, police and watch Dogs », tel est le titre du livre que le major Richardson, le célèbre dresseur anglais, a publié récemment. Les services rendus par le chien à l'homme remontent à la hauté antiquité. Plusieurs siècles avant J.-C., Cambyse s'en servait dans son expédition d'Egypte. Et les hauts faits de cet auxiliaire précieux de l'homme jalonnent l'histoire jusqu'aux temps modernes. Mais alors, le chien cesse d'être le compagnon du guerrier pour devenir celui du policeman ou du samaritain.