Zeitschrift für Krankenpflege. Herausgegeben von Prof. Dr med. R. Kobert und Dr med. H. Cramer in Rostock (mensuel).

Dr von Hase. Tragbahre für federlose Bauerwagen. Description.

Documents divers concernant les baraques transportables Döcker, de la fabrique Christoph et Unmack. Niesky, Silésie.

On sait que la Conférence de 1863 n'avait pas pourvu à ce que les principes qu'elle avait émis pour servir de base uniforme aux sociétés de la Croix-Rouge fussent nécessairement observés. Elle s'était bornée à prévoir que les communications des comités de secours qui se formeraient, s'échangeraient par l'entremise du Comité genevois.

Les années 1904 et 1905 ont été marquées, dans l'histoire de la Convention de Genève et dans celle du Comité international de la Croix-Rouge, par deux circonstances identiques qui ne s'étaient pas produites jusqu'alors, et qui ont exigé, de la part du Comitté de Genève, un genre d'intervention fort délicat, auquel il ne s'était pas encore exercé, mais qui s'imposait à son zèle. Il s'agissait d'éclairer deux gouvernements sur une situation qui pourrait, une fois ou l'autre, les mettre dans l'embarras, et le Comité se demandait avec perplexité comment ses observations, s'il s'en permettait, seraient accueillies en haut lieu. Heureusement elles furent écoutées avec déférence et trouvées tout ensemble justes et obligeantes.

Désireux que l'on ne perde pas de vue la revision de la Convention de Genève, résolue par la Conférence de La Haye en 1899 et que le Conseil fédéral suisse est toujours prêt à convoquer, ainsi que nous l'avons rappelé récemment (p. 72), dès que la fin de la guerre russo-japonaise laissera quelques loisirs à la diplomatie, nous ne croyons pas inutile de faire savoir que ce vœu est partagé par les principaux organes de la science juridique, qui en attendent un adoucissement important des lois de la guerre. C'est ainsi que dans sa dernière livraison (mars-juin 1905, p. 217) le rédacteur en chef de la Revue générale de droit international public, M. Paul Fauchille, étudiant les conséquences probables de la guerre actuelle, exprime l'espoir qu'elle «fera avancer la question de la revision de la Convention de Genève, depuis si longtemps réclamée par tous les hommes compétents.»

Le Dr Kimmle, secrétaire général du Comité central des associations allemandes de la Croix-Rouge, publie dans l'organe officiel de la Croix-Rouge allemande un article intitulé l'Intervention de la Croix-Rouge allemande dans les guerres de 1904–1905, auquel nous empruntons les données qui suivent concernant l'expédition en Afrique.

Cette association qui n'est pas une inconnue pour nos lecteurs et qui est toujours présidée avec le même zèle, depuis douze années, par le peintre animalier Bungartz, a réussi en 1904, à l'occasion de la guerre russo-japonaise, à faire servir ses chiens pour la recherche des blessés en campagne. L'association a été en 1904 mise sons le protectorat du grand-duc Frédéric de Bade. La station de dressage, qui est à Cologne, a été visitée en 1904 par plusieurs étrangers qui sont venus se renseigner sur les expériences faites.

A plusieurs reprises, soit dans des comptes-rendus de l'activité des Sociétés de la Croix-Rouge, soit dans les récits de leur intervention en temps de guerre, nous avons été appelés à mentionner le rôle joué, notamment en Allemagne, par les baraques transportables du système Döcker.

Le Comité directeur de la Société argentine de la Croix-Rouge est actuellement composé de la manière suivante:

MM. Dr Adolfo Salas, président.

La Société autrichienne de la Croix-Rouge a accompli en 1904 le premier quart du siècle de son existence. A cette occasion le secrétaire général de l'association, M. le major Hugo Halm, rédacteur de l'organe officiel de la Société, a publié, dans ce périodique, un rapport succinct de son activité pendant ce laps de temps.

L'assemblée générale annuelle de la Croix-Rouge bulgare a eu lieu le 9 avril dernier. Le rapport présenté à cette réunion constate l'extension réjouissante que prend la dite société. Après déduction de la somme de 107,000 francs, allouée en 1903 aux réfugiés macédoniens, et du crédit voté pour le lazaret bulgare en Extrême-Orient, la fortune sociale s'élève à 655,322 francs en dépôts à la Banque Nationale bulgare et à 250,000 francs environ en immeubles et matériel. Le nombre des comités locaux s'est accru de six pendant l'année 1904; la somme des contributions des 28 comités locaux pendant la même année s'est élevée à 32,914 francs.

Le bulletin de décembre 1904 de la Croix-Rouge espagnole, que nous avons reçu avec un fort retard, consacre un article élogieux à la mémoire de la défunte princesse des Asturies, sœur de S. M. le roi d'Espagne.

Nos lecteurs se souviennent du grand ouvrage illustré que prépare la Société espagnole de la Croix-Rouge et dont nous leur avons présenté le premier volume.

La réorganisation de la Société américaine de la Croix-Rouge a comporté, ainsi que nous le faisions ressortir dans notre dernier fascicule, la création de sociétés sectionnaires et régionales, rouage qui n'existait pas à titre permanent sous l'empire de la constitution de l'ancienne Société.

Nous avons reçu le premier numéro d'un journal américain qui se publie à Chicago et qui est intitulé First Aid. C'est l'organe d'une société récemment fondée et qui a pour objet, selon l'article-programme qui paraît en première page, d'organiser un système national d'instruction populaire dans le domaine des premiers secours à porter aux victimes d'accidents et à ceux qui sont frappés de maladies subites. Elle a adopté comme insigne une croix de Malte blanche sur fond rouge.

Voilà cinq ans déjà que la Croix-Rouge combat avec persévérance le plus grand ennemi de l'agriculture aux alentours de Rome, cette fièvre pernicieuse qui a nom la malaria. La lutte est à mort, et si la victoire n'est pas encore complète, on peut dire que les résultats déjà obtenus sont un acheminement certain à la défaite totale de l'ennemi.

La question du relèvement des blessés sur le champ de bataille et de leur évacuation loin du théâtre des hostilités devient, de plus en plus, dans les guerres modernes, la tâche la plus importante des services sanitaires. Avec l'étendue toujours plus grande des champs de bataille, avec la rapidité terrifiante des armes modernes qui transforment en un instant le champ de bataille en un champ de carnage, ce service est devenu d'autant plus difficile qu'il est rare que les secours puissent intervenir dans les conditions de rapidité désirables. L'expérience des dernières guerres a donc prouvé qu'il y a lieu d'organiser plus complètement que jusqu'ici le service de secours sur le champ de bataille et le service des évacuations loin du théâtre des hostilités.

Nous avons, dans le précédent Bulletin, rapportéles observations faites, dans la guerre russo-japonaise, à propos des blessures produites par le fusil japonais et nous concluions à l'innocuité relative de son projectile de très petit calibre, et relevions, d'autre part, l'opinion pessimiste du Dr Wreden en ce qui regarde les plaies des projectiles de l'artillerie.

Après avoir publié dans notre fascicule de janvier 1905 la liste des Etats signataires de la Convention de Genève, il était désirable que, pour compléter ce renseignement, nous puissions indiquer également quels étaient ceux qui avaient ratifié la Convention de La Haye adaptant à la guerre maritime les principes de la première.

Le dernier rapport du Comité prussien, qui embrasse la période du 1er juin 1903 au 31 mai 1904, contient comme les précédents quelques informations sur le Comité central allemand. Il a paru tard cette année; il y a peu de temps que nous l'avons reçu, de là le compte rendu tardif que nos lecteurs voudront bien excuser.

Le but des premiers fondateurs de la Croix-Rouge avait été de «suppléer aux insuffisances du service médical militaire». La guerre russo-japonaise a prouvé la justesse de cette expression. Elle a permis de constater, du moins en ce qui concerne la Russie, que le service officiel de l'armée ne pouvait assurer que dans une faible proportion les secours dus aux militaires blessés ou malades, et que la plus grande parlie de cette tâche incombait forcément à l'assistance privée.