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Matériaux pour une histoire du sud-est africain jusqu'au XVIIIe siècle

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

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En gros, le Sud-Est africain, soit la Rhodésie du Sud, forme un vaste carré, délimité au Nord par le Zambèze, au Sud par le Limpopo, à l'Est par le désert du Kalahari, à l'Ouest par la chaîne des monts Inyanga, qui la séparent de la plaine basse du Mozambique. L'essentiel en est, suivant l'axe Bulawayo-Salisbury, un haut plateau, dont l'altitude dépasse souvent 1 000 mètres, et qui s'étend en diagonale, du Sud-Ouest au Nord-Ouest. Sur ce plateau couvert d'une savane de brachystegia et d'acacias, plusieurs cultures se sont développées à travers les âges, alors que les hommes évitaient généralement les basses terres, au-dessous de 800 mètres, proches des vallées des deux grands fleuves, à cause de la mouche tsé-tsé et de la maladie du sommeil.

Type
Mise au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1963

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References

1 R. Summers, « Environment and Culture in Southern Rhodesia : A study in the personality of a land-locked country », in Proceedings of the American Philosophieal Society, vol. 104, n° 8, juin 1960, p. 288. Cette étude remarquable retrace la distribution de la végétation du pays à diverses époques de la préhistoire, et montre comment, dans certaines régions voisines des grands fleuves, des changements dans le régime des pluies entraînèrent des modifications des aires de végétation qui furent néfastes à l'homme et à son cheptel. Le principal mérite de Summers est d'avoir cherché à établir un rapport entre la distribution de la savane, dite « mopane woodland » (Colophospermum mopane), et la prédominance de la mouche tsé-tsé.

2 R. Summers, Ibid., p. 289.

3. Ibid.loc. cit.

1. Ibid., lots.cit. Le fait est cependant contesté par H. von Sicabd, t Ausgraben in Rbodesia », in Anthropos1960, vol. 55, pp. 564-574.

2. Paul Wagret (v. Les Annales, Wannée, n° 3, juillet-septembre 1955, pp. 363- 866) a p^senté une synthèse du problème, à la lumière des résultats des premiers tests au carbone 14. Les dates proposées (591 ± 120 et 702 ± 92, pour la Great Enclosure)sont aujourd'hui considérées comme douteuses. Les tests avaient été faits sur un morceau de tamboetie (Spirostachys africana)utilisé comme linteau. R. G A U I N (“ Treeg in South Africa », in Fortnightly Digest of South African AffairsPretoria, vol. 8, n” 12, 8 juin 1956, pp. 8-9) a démontré que le bois de cet arbre est très dur et se conserve très longtemps. Il est possible qu'il ait été introduit dans la structure en pierre bien des années après avoir été coupé. Ce qui est d'autant plus vraisemblable qu'il sécrète, lorsqu'il est vert, un latex vénéneux qui en rend la taille dangereuse. Les Noirs ne l'utilisent généralement que « mort ».

3. R. Summers, Ibid.p. 282.

4. Descriptions de ces ruines dans Iver, D. Randall Mac, Médiéval Rhodesia, Londres, 1906 Google Scholar. Sur Inyanga, R. Summers, InyangaCambridge, 1958. Sur Khami, K. R. Robinson, The Khami RuinsCambridge, 1959. N'oublions pas l'ouvrage très connu de G. Caton Thompson, The Zimbabwe CultureOxford, 1931. Compte rendu des livres de Summers et de Robinson par H. von Sicard, « Ausgraben in Rhodesia », in Anthroposvol. 55, 1960, pp. 564-574.

1. Appelée aussi « The Temple » ou 1’ « Elliptical Building ».

2. Sur les oiseaux sculptés en stéatite, voir J. Walton, « Some Features of the Monomotapa Culture », in 3rd Panafrican Congress on Prehistory, Livingstone 1956(Londres, 1957), pp. 836-356, et J. Walton, « The soapstone birds of Zimbabwe », in The South African Archeological Bulletinsept. 1955, pp. 78-84. Selon Walton, oes oiseaux auraient été sculptés d'après un archétype en bronze. Bent, J. Th., The Ruined Cities of Mashonaland, London, 1893, pp. 122182 Google Scholar.

1. R. Summers et K. R. Roeinson (avec A. Whitty), Zimbabwe Excavations, 1958Occasional Papers of the National Muséums of Southern Rhodesia, n° 23 a(1961), p. 319.

2. Hall, R. N., Great Zimbabwe, Londres, 1905, p. 240 CrossRefGoogle Scholar. (II existe aussi une autre petite tour à côté de celle-ci).

3. On a proposé un certain nombre d'explications. On a voulu y voir en particulier : « un phallus » ; « un gnomon » ; « la superstructure d'un tombeau » ; « une structure d'initiation tribale » ; « un emblème de termitière sacrificatoire ». Cf. G. Caton Thompson, The Zimbabwe CultureOxford, 1931, p. 94.

4. R. Summers (et Anthony Whitty), Zi mbabwe Excavations 1958p. 318.

5. Summers, R., « Environment and Culture in Southern Rhodesia… » in Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 104, n° 8, juin 1960, p. 280 Google Scholar.

6. FouchÉ, Léo (éd.), Mapungubwe, Ancient Bantu Civilisation on the Limpopo, Johannesburg, 1937 Google Scholar (Bibl. Musée de l'Homme).

1. Summers, R., Inyanga, Cambridge, 1958 Google Scholar.

2. Finch, B. M., « Pit People of the Inyanga Downs », in Proceedingsjof the Rhodesia Scientific Association, 1949, vol. XlII, p. 39 Google Scholar. J jgg-i

3. Sur les puits, voir R. Summeks, op. cit.p. 287 et E. M. Finch, art. cit.pp. 38-58.

4. Ceux de l'âge de pierre sont ici exclus.

5. Nous admettons parfaitement que, dans un contexte historique, le terme «bantou” puisse sembler abusivement employé. Il s'applique à l'origine, à une langue, mais désigne aussi parfois une race noire. Nombre d'archéologues connaissant les cultures matérielles de l'Afrique du Moyen Age contesteront sans doute l'usage qne nous en faisons ici, mais nous avons cru rendre ainsi plus sensible, à ceux qui sont peu au courant des controverses entre spécialistes, un tournant capital dans l'histoire du pays. Au cours de notre étude, nous évoquerons la complexité du « puzzle » de races que représente la Rhodésie médiévale.

6. J. D. Clark, J A Note on the pre-Bantu inhabitants of Northern Rhodesia and Nyassaland », in South African Journal of Science1950-51, vol. XLVII, n” 8, pp. 80-85. Voir aussi la carte du même auteur, dans son article « The Spread of Food Production in Sub-Saharan Africa », in Journal of African Historyvol. III , n° 2, 1962, p. 212.

1. Le problème est largement traité par A. Galloway et P. V. Tobias, dans A. Galloway, The Skeletal Rernains of BambandynaloWitwatersrand University Press, Johannesburg, 1959. Voir aussi Ronald Singer, « The Boskop Race Problem », in Mann° 231-232. Sous les auspices de la Wenner-Gren Foundation, Singer travaille à une grande étude sur le sujet.

2. Cf. P. V. Tobias, in A. Galloway, op. cit.p. 188.

3. Il est cependant établi qu'elle ne doit pas être antérieure à 186 ± 150 av. J.-C. (cf. Brian Fagan, « Pre-European Iron-Working in Central Africa », in Journal of African History1961, vol. I I , n° 2, p. 201).

4. Cf. la carte, dans R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », in Journal of African History(1961, vol. I I , n° 1, p. 4.

5. II n'est pas absolument établi que la race à laquelle appartient cette civilisation était exempte, dès le début, de toute hybridation noire. Pourtant, tout permet de le penser. Les caractéristiques des crânes trouvés à Inyanga feraient croire que la « négrification » de la région s'est amorcée pendantl'époque des « mineurs » (cf. P. V. Tobias, in R. Summers, InyangaCambridge, 1958, pp. 159-172). Des sépultures trouvées à Graniteside, Salisbury, Rhodésie du Sud et datant de 1290 ± 100 (cf. R. Summers, « The Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 13), révèlent l'existence d'une population Bush-Boskopoïdeà peine teintée d'influence nègre (cf. R. Trevor Jones, « Skeletal Remains from Salisbury, S. Rhodesia », in Actes du IVe Congrès Panafricain de Préhistoire et de l'Étude du QuaternaireSection II, Paléontologie humaine, Tervuren, 1962, pp. 365-373.

1. Summers, R., « The Southern Rhodesian Iron Age », in Journal of African History (1961, vol. II , n° 1, pp. 28 Google Scholar). Notons que Summers (lettre du 20/9/1962) recommande d'être très prudent lorsque l'on tente d'établir une corrélation entre une civilisation et une race. Dans la synthèse qui suit, nous avons quelque peu schématisé la suite complexe d'occupations étudiées dans les sites historiques de Rhodésie du Sud, et distinguées d'après les styles des céramiques. Nous avons groupé les périodes I et I I de K. R. Robinson, (in R. Summers et K. R. Robinson « Zimbabwe Excavations 1958 », Occasional Papers of the National Muséum of Southern Rhodesian° 23 a1962, p. 191). Summers ne voit pas de différence foncière, sur le plan culturel, entre les périodes I et I I de K. R. Robinson (lettre du 20/9/1962). Nous n'avons pas non plus tenu compte du Iron Age A, de Summers, qui reconnaît maintenant lui-même qu'il s'agit là d'une catégorie assez vague (lettre du 20/9/1962). Nous tenons ici à exprimer notre reconnaissance à M. R. Summers, Conservateur du Musée National de Bulawayo, qui nous a fourni à plusieurs reprises, dans de longues lettres, les réponses à de nombreuses questions. En ce qui concerne les affirmations de cet article qui se recommandent de son autorité, nous prenons entièrement sur nous la responsabilité d'une interprétation qui ne correspond peut-être pas toujours exactement à sa pensée originelle.

2. R. Summers, « Environment and Culture in Southern Rhodesia », art. cit.p. 289.

3. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 13

4. R. Summers, lettre du 3/7/62. C'est à partir de la présence d'une «Highly sophieticated pottery » que Summers déduit l'existence de l'agriculture (lettre du 21 / l /1968).

5. K. R. Robinson, Zimbabwe Excavations, 1958p . 201.

6. Robinson, K. R., Khami Ruins, Cambridge, 1959, p . 130 Google Scholar.

7. Robinson, K. R., « An Early Iron Age Site in the Chibi District, S. Rhodesia », S. African Archeological Bulletin, 1961, vol. XVI, n° 63, p . 98 Google Scholar.

8. R. Summers, lettre du 20/9/1962.

9. Ces affirmations de Summers s'appuient sur trois sources : la première (orale) est l'origine des noms de certains clans indigènes ; la seconde est un texte de Maçoudi (c. 956) ; la troisième se rapporte à une certaine poterie, appartenant à l'âge des métaux et connue sous le nom de « Dimple Based Ware ». Elle s'est répandue (avec des variantes) depuis l'Uganda jusqu'au Transvaal du nord, sans doute pendant la première moitié du premier millénaire de notre ère (R. Summers, lettre du 20/9/1962). Notons au pas“ sage que certains archéologues font un rapprochement entre la diffusion de la « Dimple Based Ware » et l'expansion des Bantous(V. M. Posnansky, « Bantu Genesis », in Uganda Journalvol. 25, n° J (1961), pp. 86-93 et idem« Pottery Types from Archeological Sites in East Africa », in Journal of African Historyvol. I I , n° 2 (1961), pp. 177 198. Sur le texte de Maçoudi et les critiques et commentaires dont il a été l'objet, v. G. A. Wainwright, « The Founders of the Zimbabwe civilisation », in Man(1949), n” 80 et G. W. B. Huntingford, in Man(1952), n° 118 ; aussi correspondance, in Man(1951), n°B 280, 300 ; (1952), n°» 119, 150.

1. R. Summebs, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 18.

2. Clark, J. D. dit cependant : «… and perhaps they were agriculturalists also », cf. J. D. Clark, « The Spread of Food Production in Sub-Saharan Africa », in Journal of African History, vol. Iii, n° 2 (1962), p. 224 Google Scholar.

3. Guy Gardener, « Mapungubwe 1935-1940 » in S. A. Archeological BulletinCape Town, vol. X, n 39 (1955) pp. 73-77. (V. aussi, vol. IV, n° 16 (1949), pp. 117- 121 ; vol. XI, n° 42 (1956), p. 55 ; vol. XI, n° 43 (1950), p. 85 ; vol. X I I , n° 45 (1957), p. 40 ; vol. X I I I , n“ 52 (1958), pp. 123-182 ; vol. Xiv, n” 53 (1959), pp. 85-37. Voir aussi les critiques formulées contre les conclusions de Gardener par J . Walton, vol. IX, n° 41 (1956), p. 27 et vol. XI, n° 44 (1956), p. 111. Un grand ouvrage de Gardener sur Bambandynalo sera publié en avril 1963.

4. R. Summers, « The Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 13.

5. Il y a donc apparemment incompatibilité entre la thèse de Gardener et celle de Summers, mais ce dernier observe : « As I read Gardener, his « Hottentots » are my « Miners » and both are Bush-Boskops but with a slightly différent culture ». (Lettre du 20/9/1962.) Gardener assimile la culture de ses « proto-Hottentots » à celle des tribus voisines du Cap, décrites par les voyageurs européens au x v n e siècle (cf. I. Schapera (éd.) The Early Cape HottentotsTextes originaux de Dapper (1668), T EN Rhyne (1686), Grevenbroek (1695), The Van Riebeeck Society, Cape Town, 1933). Notons que Schofield associe le type physique Hottentot à cinq « cultures matérielles » au moins ; J . F. Schofield, « A Survey of the Récent Pre-History of Rhodesia », in S. A. Journal of Sciencevol. Xxxviii (1941), pp. 90-92.

6. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 5. Malheureu- sèment, cette affirmation n'est fondée que sur la tradition orale des Ba-Sotho, recueillie en 1912 par Ellenburger. Par ailleurs, selon ces traditions, les Ba-Sotho auraient franchi le Zambèze vers le x n e siècle (cf. J. Walton, « Early Bafokeng Settlements in South Africa », in African Studies(1956), vol. 15, n° 1, pp. 87-43). Il est très vraisemblable que des tribus bantoues aient franchi le Limpopo bien avant le XVe siècle. Monica Wilson (“ The Early History of the Transkei and the Ciskei », in African Studies(1959), vol. Xviii, n° 4, p. 178) a démontré que les Xhosa, les Thembu et les Pondomisé se trouvaient déjà en amont du fleuve Umzimvubu (côte du Natal, 31 °30’ de Lat. S.) avant le début du xiv” siècle.

1. Schofield, J. F., Primitive Pottery, Cape Town, 1948, pp. 160161 Google Scholar.

2. Ibid.pp. 86-100. J . Walton est du même avis (cf. J. Walton, African VillagePretoria, 1956, p. 120).

3. Galloway, A., The Skeletal Remains of Bambandynalo, Witwatersrand University Press, 1959 Google Scholar, p. x v n , p. 121 et pp. 124-125.

4. Walton, J., African Village, Pretoria, 1956, p. 120 Google Scholar.

5. Il se peut que le livre de Gardener, qui doit être publié prochainement, éclaire beaucoup la question.

6. R. Summers, lettre du 8/7/1962.

7. R. Summers, lettre du 3/7/1962.

1. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 13. 1. R. Summers, lettre du 3/7/1962.

2. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 18.

3. R. Summers, lettre du 3/7/1962. R. Schofield croit cependant que toute l'oeuvre architecturale, en Rhodésie du Sud, est l'oeuvre d'une population autochtone (R. Schofieuj, « A Survey of the Récent Pre-History of Southern Rhodesia », in S. A. Journal of Sciencevol. XXXVIII (1941), p. 81). Notons qu'il n'y a pas corrélation entre les sites où l'on trouve des constructions en pierre et les terrains aurifères. D'autre part, on a trouvé en Angola des constructions en pierre analogues à celles de Rhodésie du Sud et sensiblement de même style (cf. H. Baumann, « Die Frage der Steinbauten und Steingrâger in Angola », in Paideuma6, pt 3 (1956), pp. 118-151.

4. R. Summers, InyangaCambridge, 1958, p. 254.

5. Walton, J., African Village, Pretoria, 1956, p. 120 Google Scholar.

6. Fagan, B. M., « Radio Carbon dates for Sub-Saharan Afriea », in Journal of African History, vol. II , n° I (1961), p. 138 Google Scholar. Ces données ne permettent pas d'établir la date de l'arrivée des « bâtisseurs » ; Summers la situe vers l'an 1000 (lettre du 3/7/1962).

7. Galloway, A., in Léo Fouché (éd.) Mapungubwe, Ancient Bantu Civilisation on the Limpopo, Johannesburg, 1987, p. 162 Google Scholar.

1. Schofikld, J. F., Primitive Pottery, Cape Town, 1948 Google Scholar, p . 123, et J . WaltoÎJ, African VillagePretoria, 1950, pp. 119-120.

2. R. Summers, « The Rhodesian Iron Age », art. cit.p . 4. Sur l'origine du nom Shonavoir Harold von Sicard, « The Dérivation of the name Mashona », in African Studiesvol. 9, n° 3 (1950), pp. 138-143, qui conclut : « … le nom Shona a la même origine que Syouna-Scna(Syouna, mentionné par Edrisi ; Sena, situé sur le Zambèze et occupé par les Portugais vers 1531 ). Ce nom désignait les marchands orientaux sur le Zambèze et leurs descendants métis. A eux se seraient joints des groupes de Falachas, abyssins réfugiés ». Les preuves avancées à l'appui de cette thèse sont encore insuffisantes. Sur les Shona, voir aussi Hilda Kuper, « The Shona », in Ethnographical surveys of AfricaDaryll Forde éd., pt. IV, Londres, International African Institute, pp. 9-40, seule étude d'ensemble facilement accessible, mais qui laisse beaucoup à désirer. Notons que les invasions des Angoni, au x i x e siècle, repoussèrent vers le nord-est les Shona habitant le sud-ouest de la Rhodésie du Sud.

3. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 7.

4. Se fondant sur la tradition orale, D. P. Abraham prétend que cette dynastie (celle des Mbiri-Rozwi) se serait établie à Zimbabwe « … pas plus tard que le milieu du xive siècle ». Cf. D. P. Abraham, « Porcelain from Khami Hill », in S. A. Archeological Bulletin(1962), vol. Xvii, n° 65, p . 82.

5. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 13.

6. R. Summers et K. R. Robinson, Zimbabwe Excavations 1958p. 192. A Mapungubwe, la civilisation des Rozwi apparaît quelques décennies plus tôt. Cf. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p . 8 et 13.

7. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 7.

1. Cité par II. von Sicard, « The Origin of some of the tribes in the Belingwe Reserve », in Nada(1953), n° 80, p . 70. Voir aussi, sur l'origine des Rozwi, H. von Sicard, ibid.in Nada1948, n° 25, p. 96 et ibid..in Nada1950, n° 27, p. 15. 1. Francisco de Sousa, O Oriente ConquistadoLisbonne, 1710, p. 884.

2. Nous trouvons des échos de cette transformation dans une lettre de Diogo de Alcaçova, écrite de Sofala au roi de Portugal, le 22 novembre 1506. V. le texte reproduit avec une traduction anglaise, dans G. M. Theal, Records of South East AfricaCape Town, 1898, vol. I, pp. 57-67.

3. Selon Abraham, ce nom serait l'équivalent de Butuadont il est souvent question dans les récits portugais du xvi” siècle.

4. Voir D. P. Abraham, « The Monomotapa Dynasty », in Nadan” 36, Salisbury (1959), pp. 58-84 et id.« Maramuca : An Exercise in Combined Use of Portuguese Records and Oral Tradition », in Journal of African Historyvol. H, n° 2 (1961), pp. 211-225. 1. Dans son étude « The Monomotapa Dynasty », D. P. Abraham l'appelle « Chikuyo Chisamarengu », forme qui se rapproche davantage du « Quesarymgo » de la lettre d'Alcaçova.

2. Voir les articles d'Abraham déjà cités. Malheureusement, l'auteur donne peu de détails sur ses soi rces. Sans doute les réserve-t-il pour une thèse, qu'il prépare actuellement, sur l'Empire du Monomotapa de 1050 à 1902.

3. Abraham, D. P., « Porcelain from Khami Kill », in S. A. Archeological Bulletin (1962), vol. XVII, n° 65, pp. 8233 Google Scholar.

4. Robinson, K. R., Khami Buins, Cambridge, 1959, p . 120 Google Scholar et p. 143

5. Thompson, G. Caton, The Zimbabwe Culture, Oxford, 1931, p. 174 Google Scholar.

6. Deux fragments de porcelaine Sung (xe à xive siècles) y furent recueillis aussi, ibid.p. 186.

7. Ibid.pp. 185-186. Évidemment la datation de ces céramiques ne permet pas d'établir un terminus a quopour l'occupation des sites en question.

1. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 7.

2. R. Summers et K. R. Robinson (avec A. Whitty), Zimbabxoe Excavations 1958p. 822. Summers et Whitty ont formulé leurs conclusions après avoir étudié les styles architecturaux et le soin avec lequel les pierres des murs ont été posées.

3. Anthony Whitty, in R. Summers et R. K. Robinson, Zimbabwe Excavations 1858pp. 301-302.

4. Whitty, A. « The Origins of the Stone Architecture of Zimbabwe », in Proceedings of the 3rd Panafrican Congress on Prehistory, Livingstone, 1955 (Londres, 1957), pp. 366377 Google Scholar.

5. Il ne semble pas qu'aucun Portugais ait vu les ruines, ou tout au moins en ait donné de description, avant le xix” siècle.

6. On n'a jamais retrouvé cette inscription, ni su expliquer à quoi Barros fait allusion.

1. Joâo de Barros, Décodas da AsiaLisbonne, 1552, Livro X, cap. I (p. 375 de l'éd. de Coimbra, de 1932). Les Arabes qui avaient vu les ruines les jugeaient « très anciennes ». A l'époque, les Noirs ne savaient pas non plus en expliquer l'origine.

2. R. Schofield, « A Survey of the Récent Prehistory of Southern Rhodesia », in S. A. Journal of Science(1941), vol. XXXVIII, p. 86.

3. R. Summers et A. Whitty, Zimbabwe Excavations 1958p. 318.

4. Cf. Thompson, G. Caton, The Zimbabwe Culture, Oxford, 1931, p. 175 Google Scholar et H. von Sicard, « Mambo Dyembewu », in Proceedings of the Rhodesia Scientific Association(1951), vol. Xliii, p. 23. SeloD von Sicard, les Rozwi ont abandonné Dhlo Dhlo vers 1800, pour émigrer vers le Transvaal, où ils sont devenus les Venda actuels.

5. K. R. Robinson, Khami RuinsCambridge, 1959, p. 121 (dates déterminées d'après des perles et des objets de porcelaine). Selon D. P . Abraham, il faut reculer cette date d'un siècle au moins ; cf. D. P. Abraham, « Porcelain from Khami Hill », art. cit.pp. 32-33. Khami fut tout d'abord occupée par la civilisation « minière », que l'on appelle la « Leopard's Kopje Culture », et qu'il ne faut pas confondre avec la culture des Rozwi.

6. Nous ne savons à peu près rien de la population des agglomérations africaines sub-équatoriales pendant la période pré-coloniale. Selon Pigafetta, la population de Sâo Salvador du Congo était de 100 000 âmes (Filippo Pigafetta, Relatione di Reame di CongoRome, 1591, Libro II, Cap. I, p. 39, éd. fac-similé, Lisbonne, 1949). En 1564, Francisco de Gouveia décrivant la capitale du roi d'Angola, Angoleme, dit que le périmètre de son enceinte est aussi grand que celui des murs d'Evora, au Portugal. Il y avait à l'intérieur « cinq ou six mille » cases en paille et en bois. Cf. Francisco de Gouveia, Lettre au P e Diogo Mirâo, 1e r novembre 1564, in A. Brasio, Monutnenta Missionâria wfricanaLisbonne, 1952, vol. I I , p. 528.

1. J. D. Clark, « Africa South of the Sahara », in R. J. Braidwood, Courses toward Urban LifeEdinburgh, s.d. (1962), p. 29.

2. Maçoudi (c. 956) fait allusion à cette coutume (cf. MAÇOudi, Les prairies d'ortrad. française de Barbier de Meyrard et Pavet de Courteille, Paris, 1861, tome III, p. 29).

3. Joâo dos Santos (Ethiopia OrientalEvora, 1609, vol. I, p. 222 de l'éd. de Lisbonne, 1891) y fait allusion.

4. Cf. Duarte Baebosa, «Livro de … », in Giovanni Baptista Ramusio, Navigationi e ViaggiVenise, 1554.

5. Cf. Joâo dos Santos, op. cit.(vol. I, p. 64 de l'éd. de Lisbonne, 1891).

6. Tous ces aspects de la civilisation des Rozwi sont évoqués dans le texte de E. Mudau sur la tradition orale : « Ngoma Lungundu and the early invaders of Venda », in N. J. Warmelo, The Copper Miners of MusinaPretoria, 1940. Ils sont relevés par H. von Sicard, « Mambo Dyembewu », in Proceedings of the Rhodesia Scientific Association1951, vol. XLIII, p. 11.

7. E. Mudau, texte cité, p. 10.

8. La hutte présentant une disposition spéciale, découverte par Robinson à Khami, était vraisemblablement réservée au tambour sacré.

9. i For the drum also the people regarded as a mudzimu[esprit des ancêtres] even as they feared Mwali himself… » Cf. E. Mudau, in op. cit.p. 12.

10. H. von Sicard, Ngoma Lungundu, eine Afrikanische BundestadeStudia Ethnographica Upsaliensia, V, 1952.

11. N. J. van Warmelo, op. cit.p. 6.

12. Cette identification nous semble plausible, mais non pas évidente.

1. R. Stjmmers, « Environment and Culture in S. Rhodesia », art. cit.p. 289.

2. K. R. Robinson, Khami RuinsCambridge, 1959, p. 120.

3. H. von Sicabd, « Ausgraben in Rhodesien », in Anthropos1960, vol. 55, pp. 564- 574.

4. H. von Sicakd, « Mambo Dyembewu », in Proceedings of the Rhodesia Scientific Association1951, vol. Xliii, p. 29.

5. Ibid.p. 10.

6. K. R. Robinson, Khami RuinsCambridge, 1959, pp. 108-121.

1. Cari Mauch, « Riesen im Inneren von Siid-Afrika, 1865-72 », in Erganzungsheft37zu Petermam Mittheilungen1874. Voir aussi R. Summers, « Cari Mauch on the Zimbabwe Ruins », in Nada1952, n° 29, pp. 9-17.

2. G. S. P . Freeman-Grenville, The Médiéval History of the Coast of TanganyikaOxford, 1962, p. 60, note 5

3. Ibid.p. 90 et 148.

4. Ibid.p. 91.

5. Ibid.p. 68 et pp. 94-95.

6. Ibid.p. 12 et 72.

7. Hans Mayr, DO Viagem de Dom Francisco d'Almeydamanuscrit portugais publié par E. Axelson, South East 1488-1530Londres, 1940. pp. 231-239. Traduction anglaise in G. S. P. Freeman-Grenville, op. cit.pp. 216-219

8. G.S.P. Freeman Grenville, op. cit.p. 92.

9. Ibid.pp. 156-175.

1. Ibid.p. 85. Notons au passage que des monnaies chinoises, datant du vn« au XIII” siècles, ont été trouvées sur la côte orientale, depuis Mogadiscio jusqu'à Mafia. Cf. Idemp. 185.

2. Leurs puits atteignent parfois des profondeurs de plus de 30 m, et l'on trouve des traces de leurs excavations sur plus de 600 km (cf. F. P. Mennel et R. Summers, The Ancienl Workings of Southern RhodesiaOccasional Papers of the National Muséums of S. Rhodesia, vol. 2, n° 20, p. 766). Selon Schofield (” The Anoient Workings of South East Africa », in Nada(1925), n° 3, p. 6), la nature des squelettes retrouvés dans les mines indiquerait que le travail y était fait par des « femmes et des enfants » ; mais il n'y a pas lieu, à son avis, d'envisager l'hypothèse d'un régime d'esclavage. Il note en passant qu'un missionnaire portugais, Luis Froes (1562), avait remarqué que les Noirs estimaient les bovins autant que l'or (cf. G. M. Theal, Records of S. E. AfricaCape Town, 1898, vol. I, p. 120).

3. R. Summers, « The Southern Rhodesian Iron Age », art. cit.p. 5. Ibn Al-Wardi (vers 1840) dit que les Indiens viennent à Sofala acheter de l'or (cf. l'article « Sofala », de Gabriel Ferrand, in Encyclopédie de l'Islam.

4. Selon M. Devic (Le pays des ZendjesParis, 1883, p. 87), le mot Sofala » signifie o bas fonds ». Ce n'est que chez Qazini (1203-1355) (cf. Youssouf Kamal, Monumenta Cartographica Africae et AegyptiLe Caire, 1936, tome Iii, fasc. 5, ff. 948-965), Yaqut (1224) (cf. M. Devic, op. cit.p. 86) et Ibn Battouta (1325-1354) (cf. Sir Hamilton Gibb, The Travels of Ibn BattoutaHakluyt Society, vol. II, 1961, p. 380), qu'il est question d'une ville.

5. MAÇOudi (C. 956) parle de Sofala comme du « pays qui produit de l'or en abondance… ». MAÇOudi, Les prairies d'ortrad. de C. Barbier de Meynard et Pavet de Courteille, Paris, 1861, tome Iii, pp. 6-7.

6. Diogo de AlcaÇOva, lettre au roi de Portugal, écrite le 22 novembre 1506. In G. M. Theal, Records of S. E. AfricaCape Town, 1898, vol. I, pp. 57-67.

7. Tome Lopes, in Giovanni Baptista Ramusio, Navigationi e ViaggiVenise, 1550 (3« éd., Venise, 1563, f. 134, v°). Le texte est de 1502. Vitorino MagalhÂES Godinho, L'Empire portugais aux XVe et Xvi” siècles

2. vol. dactylographiés, déposés à l'Institut portugais, Sorbonne, vol. I, p . 276, note 100.

2. E. Axelson (South East Africa, 1488-1580, Londres, 1940, p. 110), Lucio de Azevedo (Epoeas de Portugal EconômicoLisbonne, 192D, p. 176) et A. Lobato (Expansâo portuguesa em Moçambiquevol. I I I , Lisbonne, 1960, p. 22) sont tous de cet avis.

8. Victorino MagalhÂES Godinho, op. cit.p. 253. L'auteur se garde cependant d'accorder à ces chiffres « la créance qu'ils ne méritent pas » : autrement dit, il se peut que les quantités aient été bien plus élevées.

4. Lettre de Goa, datée du 9 novembre 1585, cit.par Vitorino MagalhÂES Godinho, in op. cit.p. 258.

5. Joâo dos Santos, Ethiopia OrientalEvora, 1609, tome I I , p. 289, éd. Lisbonne, 1892.

6. Diogo de Couto, Dialogo do Soldado Prdtico(1610), éd. Rodrigue» Lapa, Lisbonne, 1937, p. 238.

7. Manuel Bakbjsto, in G. M. Theal, Records of S. E. AfricaCape Town, 1898, vol. III, p. 450. 8. La lettre de Diogo de AlcaÇOva (1506) et le récit de Tome Lopes (1502), déjà cités, font très explicitement allusion à une guerre dans l'intérieur du pays, qui entrave le commerce de l'or.

1. Chez Edrisi (1154), il est question aussi de l'exploitation du fer, mais il dit bien que « partout dans le pays de Sofala, on trouve de l'or, qui par sa qualité et sa quantité n'est égalé par l'or d'aucun autre lieu. » (v. Youssouf Kamal, Monumenta Cartographica Africae et AegypiiLe Caire (1934), tome Iii, fase. IV, f. 831, v°.

2. Nous avons délibérément laissé de côté l'histoire de l'expansion portugaise en Afrique, largement traitée en des ouvrages connus. Cf. E. Axklson, South-East Afriea 1488-1530Londres, 1940 ; Portuguese in South Afriea, 1600-1700University of Witwatersrand Press, Johannesburg, 1960 ; compte rendu par K. O [Livkr] dans Journal of African History1961; vol. I I , n° 2, pp. 328-329 ; e t A. Lobato, A expansâo Portuguesa em Moçambique1498-1530, Lisbonne, 3 vol. 1954-1960.

3. Cf. D. P. Abhaham, « Maramuca : an exercise in the combined use of Portuguese records and oral tradition », in Journal of African Historyvol. I I , n° 2 (1961), p. 222.

4. G. M. Theal, The History and Ethnography of South Afriea before 1795vol. I, Londres, 1916, p. 445.

1. E. Axelson, Portuguese in South Africa, 1660-1700University of Witwatersrand Press, Johannesburg, 1959, p. 6.

2. La première allusion à cette tradition est, à notre connaissance, ce que ThomÉ Lopes, de passage à Sofala en 1502, dit avoir appris de certains Arabes … ceux-ci possédaient des livres et des écrits anciens selon lesquels c'était là [Sofala] que se trouvait la mine d'où le roi Salomon emportait de l'or tous les trois 8ns ». Cf. le récit de ThomÉ Lopes in G. B. Ramusio, Navigationi e Viaggi3e éd., Venise, 1563, f. 134, v°. 3. La thèse d'une colonisation pré-islamique sur la côte orientale de l'Afrique par des Sabéens vient de trouver un nouvel appui dans les récentes découvertes de G. Mathew sur l'île de Sanje y Kato, près de Kilwa. Voir Gervase Mathew, « Récent Discoveries in East African Archeology », in Antiguityvol. 27, n° 108 (1953), pp. 212-218 (p. 214 : « In the autumn of 1949, I discovered a site on Sanje y Kato island a little to the south of Kilwa. This settlement is not apparently Islamic and there is no trace of a mosque. The Sanye Kato people lived in small oblong houses of carefully dressed masonry grouped round a citadel whose walls still rise to 16 feet. They knew the use of iron and used a thin red pottery. The remains of a tower were found at the same time within four miles of the settlement. This had apparently been built in tiers, ziggurat fashion and the builders had used dressed blocks of sandstone, presumably from the mainland, some over 3 feet square ; it would be prématuré to give any définitive opinion on the dating, but it seems not impossible that thèse settlements might be the trading stations of some South Arabian people »). Cf. aussi G.S.P. Fkeeman-Grenviiae (The Médiéval History of the Tanganyika CoaslOxford, 1962, p . 174), qui n'en dit d'ailleurs pas davantage.

4. On a constaté des « ressemblances très étroites » entre les techniques minières « rhodésiennes » et indiennes. Les méthodes employées pour concasser et concentrer le minerai aurifère sont « identiques », ainsi que la forme et la matière de la plupart des outils (cf. F. P. Mennel et R. Summers, « The Ancient Workings of Southern Rhodesia », Occasional Papers of the National Muséums of Southern Rhodesiavol. 2, n” 20 (1955), p. 774).

5. Al Berouni (c. 1030) parle de fréquents voyages entre « Sofala des Zendjes » et la Chine. Cf. Al Beruni's Indiatrad. E. Sachau, Londres, 1888, t. I I , p. 104.

6. L'influence indonésienne en Afrique du sud-est, centrale et occidentale, bien qu'impossible à dater avec précision et très difficile à définir en termes concrets, est néanmoins indiscutable. Elle se manifeste sous trois aspects : a)le xylophone heptatonique (cf. Rev. A. M. Jones, « Indonesia and Africa : The xylophone as a cultural indicator », in Journal of the Royal Anthropological Instiiute(1955), vol. 89, pp. 155- 168 ; b)le Kemanakespèce de cymbale (cf. J . Kunst, « The Origin of the Kemanak », in Bijdragen tôt Taal-Land en Volkenkunst1960, vol. 116, 2e afl., pp. 263-269) ; et c) la pirogue à balancier (cf. S. HORNELI., « Indonesian Influence on Bast African Culture », in Journal of the Royal Anthropological Institute (1934), vol. 64, pp. 305-332, et G. W. HATCHEIX, « The Ngalawa and the Mtepe », in Tanganyika Notes and Records (1961), n° 57, pp. 211-215).