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D'Auguste Comte à Proudhon.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Socialisme et socialistes (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1955

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References

page 143 note 4. Cf. Lucien Febvre, Le Social au XVIIIe siècle (Annales, 1949, p. 375).

page 144 note 1. Comme aussi bien celui-ci : de Babeuf à Blanqui (d'après le dernier développement).

page 145 note 1. L'auteur montre en parallèle le christianisme provoquant « naguère … de mêmes holocaustes humains » et « sous nos yeux … la sociologie … utilisée à de mêmes fins inhumaines » (t. II, p. 17).

page 145 note 2. « Le savoir, à lui seul, n'est pas générateur de vertu, comme le croyaient Socrate et Platon, comme le croyait Descartes et, à sa suite, comme le croyait le siècle des lumières, Rousseau excepté » (II, p. 12).

page 146 note 1. Signalé au t. II, p. 13.

page 146 note 2. Marx croit à la nécessité de la révolution sociale comme Thiers, Mignet, Augustin Tierry, Maistre, à la fatalité du fait révolutionnaire, p. 382.

page 146 note 3. « Pour Renan, il n'existe pas non plus de panacée rédemptrice » (p. 12). Attitude que l'expérience des années 48-71 ne fit que renforcer. Il est vrai que, selon M. Leroy, « Renan appartient à la catégorie des esprits, en petit nombre, qui ont su, au xixe siècle, être infatigablement réceptifs, curieux, disposés, avec une sorte d'outrance, à vouloir tout voir et comprendre, sans trop s'inquiéter, par suite de cette disposition spirituelle, de la parfaite cohérence logique de leurs opinions, qu'ils trouvaient préoccupation vaine et stérile » (p. 226). Quant à Sainte-Beuve, « empirique constamment aux aguets », il a eu, lui aussi, ses heures de rêveries édeniques (p. 229).

page 146 note 4. Étudiés au t. II, p. 153 et suiv.

page 146 note 5. L'auteur saisit bien au passage l'originalité de Cournot qui prophétise «les monotonies futures » (p. 124).

page 147 note 1. Page 329, il est indiqué incidemment que Marx causa la ruine de la première Internationale. L'accusation émane de James Guillaume. Elle mérite d'être discutée. Page 350, on nous dit que Marx, comme Blanqui, comptait sur les « déclassés » pour faire la révolution ; et, page 303, on nous assure que Weitling, dont l'oeuvre n'aurait pas été sans «jouer un rôle sur l'esprit de Karl Marx », suggérait de délivrer des condamnés de droit commun pour les jeter sur les défenseurs du capitalisme. A lire le Manifeste communiste, il semble au contraire que Marx se méfiait de ce qu'il appelait le Lumpen-proletariat ; dans Le 1S brumaire de Louis-Bonaparte, il range nommément des « forçats sortis du bagne » et les « galériens en rupture de ban », aux côtés des « filous », des « lazzaroni », des « souteneurs », etc., au nombre des membres de la société du Dix-Décembre, des « 10 000 gueux » qui forment « l'armée particulière de Bonaparte ». Quant à la citation (p. 355), tirée de la Misère de la philosophie : « Le combat ou la mort;la lutte sanguinaire ou le néant. C'est ainsi que la question est invinciblement posée », M. Leroy induit en erreur ses lecteurs en l'attribuant à Marx sans indiquer que Marx a fait siennes deux formules de George Sand et désigné l'auteur.

« Le règne de Louis-Philippe a été socialement nul », lisons-nous, page 258. Nous avouons ne pas voir ce qu'il faut entendre par là. Cela ne tient pas lieu en tout cas d'une étude des idées sociales chez Thiers, Guizot et chez les économistes libéraux.

page 147 note 2. Passe de ne pas donner, pour chaque question ou écrivain, la bibliographie qui pourrait permettre d'utiles recoupements ; mais les références des livres utilisés sont souvent insuffisantes. Ainsi la citation extraite de Misère de la philosophie renvoie à une page 244 : de quelle édition s'agit-il ? On lit, page 358, une phrase d'Engels, reproduite dans le livre de Michel Raléa, L'Idée de révolution ; mieux eût valu indiquer l'oeuvre d'Engels contenant le passage utilisé. Renvoi est fait, page 361, à un livre de Proies, Les Hommes de la Révolution : la date de ce travail a son importance, etc.

Il ne semble pas que certaines grandes études récentes aient été connues de l'auteur. Ainsi on ne peut assister à la naissance de ce catholicisme social que J.-B. Duroselle nous a fait connaître grâce à sa volumineuse thèse, publiée par les Presses Universitaires en 1952.