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Une source documentaire trop peu utilisée : Les Archives des anciennes amirautés françaises

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

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Il serait difficile d'exagérer l'importance des archives de nos anciennes amirautés pour l'histoire des ports français, de leur commerce, de l'action de leurs négociants, au cours de la période de 1678 à 1790 environ ; et aussi, dans une mesure beaucoup moindre, mais encore très appréciable, pour l'histoire d'une foule de ports étrangers en relations avec les nôtres. Il va de soi qu'il y a, de plus, dans ces archives, les éléments d'une histoire administrative et judiciaire des amirautés elles-mêmes. Il s'y trouve également la majeure partie de la documentation essentielle pour une histoire de la marine marchande française et de son personnel, au cours de la période indiquée.

Type
La Vie Scientifique
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1930

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References

page 565 norte 1. J'étudierai ce sujet, aussi important, pour l'histoire économique et sociale, qu'il est resté ignoré (et, semble-t-il, dédaigné). En attendant, j'en ai donné un aperçu en raccourci, dans mon travail sur Le, « commerce interlope, » français à la mer du Sud au début, du XVIIIe siècle, (Extrait de la Revue d'histoire économique et sociale, 1925, 61 p.); voir les 18 p. de la section Intitulée La vie de la contrebande et des contrebandiers, et les 8 p. de la fin.

page 565 norte 2. Léon Vignols, La piraterie sur l'Atlantique au XVIIIe siècle, (Extrait des Annales de Bretagne, 1890, 121 p.). Voir, dans la deuxième partie,la longue note concernant les sources du récit relatif au pirate Dulaien; — Un capitaine improvisé…, 1730-1731, dans Annales de Bretagne, 1892 ; cf. l'appendice des trois dernières pages ; — Naufrage et aventures d'un équipage malouin…, en 1706, dans Revue maritime et coloniale, octobre 1894 (voir l'avant-propos).

page 565 norte 3. Excepté ceux de Morlaix et Quimper qui venaient d'être supérieurement inventoriés par Mr Bourde De La Rogesib (Inventaire cité) ; — à Honfleur, lapartie existante au greffe du tribunal de commerce, inventoriée par Beéaed, CH. dans Les archives de la ville de Honfleur, Paris, 1885 Google Scholar, in-8° ; — à Saint-Malo, la partie qui était à cette époque aux « Archives du Port » de la Marine, à Saint-Servan, classée par l'administrateur de la Marine, Lebeau, qui en donna un bon état sommaire dans la Revue maritime et coloniale d'août-sept. 1886 ; la partie alors au greffe du tribunal de commerce de Saint-Malo n'était munie, avec un classement des plus médiocres, que d'un inventaire manuscrit plus que sommaire, datant de 1838.

page 565 norte 4. Paris, 1909, gr. in-8°, 740 p.

page 566 norte 1. C'est l'Introduction (tirée à part. 26 p., in-4°) de son Inventaire des fonds des amirautés de Marseille, La Ciotat et Martigues, série B des Archives des Bouches-du-Rhone.

page 566 norte 2. Mr Bourde De La Rogerie, ouv. cité, p. XI-XIII, qui en a établi la liste « aussi complète que possible », ajoute, en note, qu'il existe des listes en divers ouvrages d'époques diverses, mais que pas une seule n'est exacte.

page 567 norte 1. Voir Léon Viqnols, Le commerce maritime et les, aspects du, capitalisme commercial, 4 Saint-Malo, de 1680 à 1792, simple aperçu, d'après des textes inédits [de la série en question], à paraître dans les Annales de Bretagne.

page 567 norte 2. Mr Renrt Blanchard, à la fin de son Introduction au t. III de l'Inventaire, des Archives communales de Nantes, 1919, a excellemment posé la question . « Dans la rédaction du présent inventaire, j'ai fait en sorte de ne négliger aucun point essentiel, aucun détail instructif, afin de permettre à ceux qui le consulteront d'en user au besoin comme d'une source, s'ils ne peuvent prendre une connaissance personnelle des documents analysés. » — Dès l'année 1893, Brutails avait donné ce bon exemple en son Inventaire, dez Archives de la Chambre de commerce de, Guienne.

page 568 norte 1. II y a lieu de rappeler un fait signalé par le regretté Etienne Dupont, dans un article (Ouest-Eclair, du 8 mai 1928), écrit à l'occasion de l'inauguration du local des archives malouines : « Il parait qu'il y a un siècle, un malouin fut. spécialement chargé d'épurer les fonds relatifs à la période révolutionnaire, sans douteparce que tous les documents n'étaient pas tous de nature à faire plaisir à tout le monde. » — Au surplus, bien plus que les des tractions par intérêt social, les vols ou destructions par intérêt privé, ou les guerres et les bouleversements sociaux, — les causes les plus terriblement efficaces de disparition d'archives ont été toujours et partout (elles sont encore) l'incurie et le gâchage par dédain. En vérité, l'historien ne travaille que sur des résidus de documentation, ce qui rend l'histoire non pas impossible, mais difficile et longue à établir.

page 569 norte 1. Pour toute cette partie, voir Valin, , Commentaire…, La Rochelle, 1766, p. 299 Google Scholar I 305 du tome Ier ; cf. p. 410.

page 570 norte 1. J'ai entrepris, spontanément et à titre bénévole, cet inventaire, auquel, en raison de la nature et du contenu des Rapports, j ‘ a i donné la forme d'une sorte de répertoire synoptique. Œuvre de longue haleine, accomplie en marge de mes travaux personnels mais qui, me semble-t-il, une fois terminée (et même avant) pourra être utile.