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Concubinage among Ngwa Igbo of Southern Nigeria

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

This paper reports the pattern of concubinage among Ngwa Igbo of south-eastern Nigeria. In this study attention is focused on: (i) the role of concubinage in the disposal of certain rights in women among the Ngwa Igbo, (ii) the folk evaluation of the status of the partners in this institution, and (iii) the strength of concubinage under the impact of acculturation.

Résumé

LE CONCUBINAGE CHEZ LES NGWA IGBO DE LA NIGÉRIA DU SUD

Les institutions concernant les relations sexuelles chez les Ngwa Igbo du sud-est de la Nigéria, prennent deux formes: le mariage et le concubinage. Le paiement de la dot de la femme légalise le mariage, décide de la filiation et des droits juridiques des enfants, et prive d'intérêt ‘celui qui engendre un enfant ’, la question cruciale en matière agnatique étant de savoir ‘qui a payé la dot de la femme ’. A partir du moment où les Igbo n'accordent aucune importance au fait que les relations sexuelles doivent être exclusives et réservées au mari et à la femme, les femmes riches usent du recours suivant: elles choisissent des épouses à leurs propres frais, investissant du droit à la descendance virtuelle de ces épouses le lignage de leur mari qui tolère des concubins choisis par lesdites épouses et acceptés par eux pour procréer leurs enfants.

Dans l'esprit du peuple Ngwa, cette forme de concubinage n'est pas de la prostitution. Elle en diffère tout à fait par le statut, et, celle-là étant appelée akwara, elle s'en distingue terminologiquement par les termes de iko mbara, uga, ou εnyi.

Iko mbara est un contrat scellé par un gage de ‘compensation ’ nommé dans la langue des Ngwa nkita asɔgh anya (le chien n'a pas de respect), qui est passé entre le concubin et le mari, symbolisant alors l'infériorité sociale du premier.

Sur les bases de la résidence post iko mbara, des privilèges économiques dont jouit la concubine, des statuts réciproques socio-économiques des concubins, et de la stabilité du contrat, les Ngwa distinguent quatre types d'iko mbara: okεc iko (concubin à statut), la forme la plus élevée, contracté par les riches amants; tukwuo liε (séparez-vous dès que vous serez fatigués) qui est ouvert à tous; nkεtara (celui qui a hérité), assumé par des filles qui veulent fournir des héritiers mâles à leurs parents dépourvus de fils; et utugbara (pénis acheté) qui est le plus instable et prend place au plus bas de l'échelle de prestige.

L'acculturation remet en question les idées Ngwa traditionnelles sur le mariage et le concubinage. L'âge du mariage pour les garçons et les filles augmente. Bon nombre de publications montrent le mariage comme une institution dans laquelle le choix personnel est la règie, et le mariage à l'église est source de prestige quand il est marqué par une grande fête. La tendance générale parmi la jeunesse Ngwa à l'heure actuelle est cependant à la prostitution, bien éloignée du concubinage tel qu'il est défini par la tradition. Mais, é l'intérieur de la sous-culture, la persistance de l'iko mbara demeure inébranlable devant les forces périphériques et sélectives de l'acculturation. L'iko mbara pourvoit encore à un ajustement sexuel réclamé par cette culture androcentrique dans laquelle le mariage de la femme, le mariage des enfants, le long interdit suivant l'accouchement, le veuvage précoce, le fardeau économique de la dot, et l'égalité relative entre les sexes, sont les caractéristiques essentielles.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1965

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