Book contents
- Frontmatter
- Contents
- Preface
- 1 Introduction
- 2 The poem as hypothesis of origin: Lamartine's ‘Le Lac’
- 3 The rhetoric of contemplation: Hugo's ‘La Pente de la rêverie’
- 4 The designs of prosody: Vigny's ‘La Mort du Loup’
- 5 The lyric persona: Nerval's ‘El Desdichado’
- 6 Under-reading at noon: Leconte de Lisle's ‘Midi’
- 7 Intertextuality and interpretation: Baudelaire's ‘Correspondances’
- 8 Questions of metaphor: Gautier's ‘La Nue’
- 9 Training for modernity: Verlaine's ‘Le Paysage dans le cadre des portières …’
- 10 Sylleptic symbols: Rimbaud's ‘Mémoire’
- 11 Poetry and cliché: Laforgue's ‘L'Hiver qui vient’
- 12 Genius at nightfall: Mallarmé's ‘Quand l'ombre menaça de la fatale loi …’
- Appendix: French versification: a summary
- References and suggestions for further reading
- Index
10 - Sylleptic symbols: Rimbaud's ‘Mémoire’
Published online by Cambridge University Press: 03 May 2011
- Frontmatter
- Contents
- Preface
- 1 Introduction
- 2 The poem as hypothesis of origin: Lamartine's ‘Le Lac’
- 3 The rhetoric of contemplation: Hugo's ‘La Pente de la rêverie’
- 4 The designs of prosody: Vigny's ‘La Mort du Loup’
- 5 The lyric persona: Nerval's ‘El Desdichado’
- 6 Under-reading at noon: Leconte de Lisle's ‘Midi’
- 7 Intertextuality and interpretation: Baudelaire's ‘Correspondances’
- 8 Questions of metaphor: Gautier's ‘La Nue’
- 9 Training for modernity: Verlaine's ‘Le Paysage dans le cadre des portières …’
- 10 Sylleptic symbols: Rimbaud's ‘Mémoire’
- 11 Poetry and cliché: Laforgue's ‘L'Hiver qui vient’
- 12 Genius at nightfall: Mallarmé's ‘Quand l'ombre menaça de la fatale loi …’
- Appendix: French versification: a summary
- References and suggestions for further reading
- Index
Summary
L'eau claire; comme le sel des larmes d'enfance,
L'assaut au soleil des blancheurs des corps de femmes;
la soie, en foule et de lys pur, des oriflammes
sous les murs dont quelque pucelle eut la défense;
l'ébat des anges; – Non … le courant d'or en marche,
meut ses bras, noirs, et lourds, et frais surtout, d'herbe. Elle
sombre, ayant le Ciel bleu pour ciel-de-lit, appelle
pour rideaux l'ombre de la colline et de l'arche.
Eh! l'humide carreau tend ses bouillons limpides!
L'eau meuble d'or pâle et sans fond les couches prêtes.
Les robes vertes et déteintes des fillettes
font les saules, d'où sautent les oiseaux sans brides.
Plus pure qu'un louis, jaune et chaude paupière
le souci d'eau – ta foi conjugate, ô l'Epouse! –
au midi prompt, de son terne miroir, jalouse
au ciel gris de chaleur la Sphère rose et chère.
Madame se tient trop debout dans la prairie
prochaine où neigent les fils du travail; l'ombrelle
aux doigts; foulant l'ombelle; trop flère pour elle;
des enfants lisant dans la verdure fleurie
leur livre de maroquin rouge! Hélas, Lui, comme
mille anges blancs qui se séparent sur la route,
s'éloigne par delà la montagne! Elle, toute
froide, et noire, court! après le départ de l'homme!
Regret des bras épais et jeunes d'herbe pure!
Or des lunes d'avril au cœur du saint lit! Joie
des chantiers riverains à l'abandon, en proie
aux soirs d'août qui faisaient germer ces pourritures!
Qu'elle pleure à présent sous les remparts! l'haleine
des peupliers d'en haut est pour la seule brise. […]
- Type
- Chapter
- Information
- Nineteenth-Century French PoetryIntroductions to Close Reading, pp. 178 - 198Publisher: Cambridge University PressPrint publication year: 1990
- 1
- Cited by